blague guillotine
La curiosité de Charlotte
Les perles : la justice
Quand Charlotte Corday monte à l’échafaud, Sanson, son bourreau, s’efforce de lui masquer la guillotine, afin qu’elle ne la voie pas. D’un mouvement d’épaule, Charlotte Corday le repousse : « Laissez ! lui lance-t-elle. J’ai bien le droit d’être curieuse. J’en ai jamais vu ! »
Les bons mots de l’assassin
Les perles : la justice
Même au seuil de l’échafaud, les plus grands criminels ne lésinaient pas sur les bons mots. Pierre- François Lacenaire, poète assassin, sans lequel le crime manquerait d’esthétique et la guillotine de bons mots, salue les honnêtes bourgeois qui, le 12 novembre 1835, lui fixent rendez-vous avec la mort : « De grâce, messieurs les jurés, ne me condamnez pas à vivre ! »
Il bâtira sa légende sur ses fulgurances tour à tour provocatrices : « Je tue un homme comme je bois un verre de vin » ou mélodramatiques : « J’aime la mort comme on aime une fiancée. »