blague guillotine

Le cinéma révolutionnaire

On tourne un film sur la Révolution française. Ce jour-là, on filme la scène de l’exécution de Louis XVI. L’acteur qui joue le rôle du roi a la tête engagée dans la lunette de la guillotine. C’est alors qu’on entend la voix du metteur en scène :
– Coupez !

Le recordman de la guillotine

Les perles : la justice

Ughetto, le « monstre de Valensole », l’un des premiers « serial killers » à la française, n’a pas vingt ans quand il passe à l’acte. Quand le président lui annonce sa condamnation à mort, en 1929, il s’esclaffe : « Chic ! Je serai le plus jeune guillotiné de France ! »

La curiosité de Charlotte

Les perles : la justice

Quand Charlotte Corday monte à l’échafaud, Sanson, son bourreau, s’efforce de lui masquer la guillotine, afin qu’elle ne la voie pas. D’un mouvement d’épaule, Charlotte Corday le repousse : « Laissez ! lui lance-t-elle. J’ai bien le droit d’être curieuse. J’en ai jamais vu ! »

Un contrat décapitant

Les perles : la justice

Condamné à mort le 12 novembre 1835, Pierre- François Lacenaire, le dandy criminel, se tourne vers son avocat, qui s’efforce de reculer l’heure de la guillotine : « N’insistez pas, maître, j’ai un contrat avec l’échafaud ! »

Les bons mots de l’assassin

Les perles : la justice

Même au seuil de l’échafaud, les plus grands criminels ne lésinaient pas sur les bons mots. Pierre- François Lacenaire, poète assassin, sans lequel le crime manquerait d’esthétique et la guillotine de bons mots, salue les honnêtes bourgeois qui, le 12 novembre 1835, lui fixent rendez-vous avec la mort : « De grâce, messieurs les jurés, ne me condamnez pas à vivre ! »

Il bâtira sa légende sur ses fulgurances tour à tour provocatrices : « Je tue un homme comme je bois un verre de vin » ou mélodramatiques : « J’aime la mort comme on aime une fiancée. »