blague grand magasin

Un problème de marque

Un comédien de troisième zone a trouvé un emploi dans un grand magasin, pour s’occuper de l’animation des ventes. Le premier jour, le directeur du magasin se mêle discrètement à la foule pour le voir à l’œuvre.
– Approchez, mesdames et messieurs, approchez ! clame le comédien. Aujourd’hui, grande promotion sur tous les produits Bondualle ! Deux boîtes de petits pois pour le prix d’une !

La vente se déroule plutôt bien, et le directeur profite d’une accalmie pour s’approcher du démonstrateur.
– C’est très bien, mais vous avez commis une petite erreur. Le nom de la marque ce n’est pas Bondualle, mais Bonduelle…
– Ah oui, c’est vrai, dit le comédien. Excusez-moi, monsieur…

Le lendemain, le directeur refait un petit tour et entend son démonstrateur faire son boniment.
– Deux boîtes pour le prix d’une, voilà madame. Bondualle vous remercie !
– Dites donc, mon vieux, ce n’est pas Bondualle, mais Bonduelle. Je vous l’ai déjà dit hier. Faites attention, quoi !

Un peu plus tard, le directeur, pris de soupçons, revient écouter le démonstrateur. Hélas, le malheureux continue à se tromper…
– C’en est assez ! s’écrie-t-il, furieux. Si vous êtes incapable de vous souvenir du nom du produit que vous vendez, vous n’avez rien à faire ici !
– Oh là, d’accord, je m’en vais ! fait le comédien. De toute façon, je ne comptais pas rester ici longtemps. Ils me font un pont d’or pour que je vienne travailler avec eux, chez Cassegroin…

Ne poussez pas

Dans les grands magasins, le soir de Noël, c’est la cohue. Un tout petit monsieur est en train de se faire écraser par une grosse dame à la poitrine plus que plantureuse.
– Oh ! Poussez pas, articule-t-il à moitié étouffé.
– Mais monsieur, je ne pousse pas. Je respire…

Toto et l’escalator

Toto reste planté au pied de l’escalator d’un grand magasin, l’œil fixé sur la main courante. Un vigile s’approche et lui demande gentiment :
– Y a-t-il quelque chose qui ne va pas, mon petit ?
– Ça va… j’attends seulement que mon chewing-gum revienne !

Affolement maternel

Peu avant Noël, un petit garçon de 6 ans s’approche d’un surveillant d’un grand magasin et lui dit très sérieusement :
– Je voudrais vous signaler que ma mère s’est perdue dans la foule. Pourriez-vous passer une annonce pour lui dire que je l’attends au rayon des jouets. Et surtout qu’elle ne s’affole pas.