blague ferme

La blague des traditions paysannes

Une servante de ferme quitte ses anciens patrons et se présente chez un propriétaire voisin. Le fermier la questionne :
– Vous êtes restée vingt ans chez vos anciens patrons. Pourquoi les avez-vous quittés ? Vous n’y étiez pas bien traitée ?
– Oh, si. J’étais bien nourrie, bien logée. J’avais la Sécurité sociale et la retraite…
– Eh bien alors… ?
– Là-bas, à chaque fois qu’un animal mourait, on nous le servait à table : les lapins, les canards, les poulets. Et quand c’était un cheval ou un cochon, on en mangeait toute la semaine.
– Vous savez, c’est partout pareil. Ici aussi, on fait la même chose.
– Mais vous avez un grand-père ou une grand-mère ?
– Non, je suis seul avec ma femme. Pourquoi ?
– Parce que hier, d’où je viens, le grand-père est mort !

Méchant canard

Une famille de citadins rend visite à un oncle qui habite dans une ferme à la campagne. Le petit garçon découvre, émerveillé, le monde champêtre, et il s’aventure dans la cour de la ferme.

Tout d’un coup, il rentre précipitamment dans la maison et se jette dans les bras de sa mère :
– Maman, au secours, il y a un canard qui me court après et qui veut me mordre !
– Calme-toi, mon grand. Un canard, ce n’est pas méchant. D’ailleurs, souviens-toi, tu en as mangé, il y a deux jours. – Peut-être, répond l’enfant en pleurnichant, mais celui-là, il n’est pas assez cuit !

La blague des mules parisiennes

Un couple de Parisiens a décidé de quitter la ville pour retrouver les joies saines de la vie au grand air. Ils s’achètent une ferme et des animaux et, comme ils ont l’esprit cartésien, décident de commencer par installer chacun d’eux dans son logement adéquat.

C’est ainsi qu’ils installent les porcs dans la porcherie, les poules dans le poulailler, les chevaux dans l’écurie et les vaches dans l’étable. Mais il reste la mule… Où loge-t-on une mule ? Personne n’a jamais entendu parler d’une « mulerie » ou d’un « mulailler » ! Finalement, ils avisent une petite cabane inemployée et se disent qu’elle devrait faire l’affaire.

Malheureusement, à l’instant où la mule va y entrer, ses oreilles touchent le chambranle de la porte et, fidèle à la tradition d’entêtement de sa race, la mule refuse de faire un pas de plus. Les Parisiens essaient de la tirer, de la pousser, rien à faire…
– Il n’y a qu’à agrandir la porte, conclut le mari.

Ils s’attellent tous les deux au travail et commencent à retirer des planches lorsqu’un voisin vient leur rendre visite.
– Mais qu’est-ce que vous faites ? dit-il en rigolant. Vous vous donnez bien du mal pour rien !… Je vais vous montrer. Le fermier prend une pelle et creuse rapidement une petite tranchée.
– Vous vous donnez bien du mal pour rien ! Vous n’avez qu’à donner quelques coups de pelle sous la porte, au lieu de tout démonter !
– Quel idiot, celui-là, murmure le Parisien à sa femme. N’importe qui pourrait se rendre compte que ce sont les oreilles de la mule qui sont trop longues. Pas ses pattes !

Le gilet des cochons

Un petit Parisien est envoyé pour la première fois de sa vie à la campagne, chez des parents éloignés. Il se promène dans la ferme lorsque, tout à coup, il tombe en arrêt devant un spectacle qui le laisse bouche bée. Puis, se reprenant, il court chercher le fermier.
– Monsieur ! Monsieur ! Venez voir, vite !
– Qu’est-ce qu’il y a, mon petit ?
– Là-bas, dans l’étable ! Il y a douze petits cochons qui en ont renversé un gros et qui essaient de lui arracher les boutons de son gilet !