– Qu’est-ce qui t’amuse à ce point ? demande-t-on à un guide de haute montagne. – J’ai lu qu’un alpiniste très prétentieux va s’attaquer, la semaine prochaine, à un des derniers sommets encore invaincus de la planète. Alors, pour l’inciter, quand il sera là-haut, à faire encore plus fort, je l’ai escaladé moi-même, discrètement, ce sommet. Et j’y ai déposé un escabeau.
Un enfant rentre de l’école en pleurs : – M’man, j’en ai marre… Les autres, ils font rien que de dire que je suis petit ! – Mais non, mon chéri, tu n’es pas petit… Allez, pour te changer les idées, prends donc l’escabeau et va me ramasser quelques fraises.
Alors qu’il repeignait le plafond de sa cuisine, un homme est tombé de la plus haute marche de l’escabeau sur lequel il s’était juché. Le nez en sang, trois dents en moins, un bras fracturé et le tibia démis, il appelle sa femme : – Bon, dit celle-ci, en le saisissant aux épaules pour le remettre debout, c’est comme les parachutistes : Après une chute pareille, remonte tout de suite sur cet escabeau. Sinon, si tu laisses passer du temps, ça t’impressionnera et tu ne pourras jamais refaire le plafond de la salle de séjour.
C’est un gars qui a tout quitté pour rejoindre la légion étrangère. Le voilà expatrié à Djibouti.
Après plus de trois mois dans le désert, l’abstinence sexuelle commence à lui peser : Du coup, il demande à un légionnaire déjà en poste à Djibouti depuis plusieurs années comment ils se défoulent… Le légionnaire plus ancien lui répond : « On utilise le dromadaire là-bas ! »
Notre légionnaire n’en est pas encore à ce stade du manque, et il décide d’attendre encore un peu. Six mois plus tard, c’en est trop. Notre légionnaire va retrouver le dromadaire, se bricole un petit escabeau qu’il place derrière l’animal, et commence son affaire… A ce moment, le sergent accompagné du légionnaire plus ancien passent par là et lui disent : « C’est comme ça que tu t’en sers ? Parce que nous on monte dessus et on va voir les filles en ville ! »
Voici un courrier réellement reçu par le Trésor Public en 1999.
« Monsieur l’agent du Trésor Public,
Mon colis a pu vous étonner au départ. Alors voilà quelques explications. Je vous joins à cette lettre une photocopie de l’article du Nouvel Observateur intitulé « les vraies dépenses de l’État ». Vous noterez que dans le quatrième paragraphe, il est précisé que l’Élysée a l’habitude de payer des brouettes 5 200 francs, des escabeaux 2 300 francs et des marteaux 550 francs pièce. Par ailleurs, un très intéressant article du Canard Enchaîné dont la bonne foi est bien connue (copie également ci-jointe), rapporte que le prix des sièges WC du nouveau Ministère des Finances est de 2 750 francs pièce.
Vous devant la somme exacte de 13 216 francs pour l’année fiscale qui s’achève, je vous adresse donc dans ce colis quatre sièges WC neufs et cinq marteaux, le tout représentant une valeur de 13 750 francs.
Je vous engage par ailleurs à conserver le trop perçu pour vos bonnes oeuvres ou bien d’utiliser les 434 francs restant pour acheter un tournevis supplémentaire à notre Président de la République (voir article « les vraies dépenses de l’État »).
Ce fut un vrai plaisir de payer mes impôts cette année, n’hésitez pas, à l’avenir, à me communiquer la liste des tarifs usuels pratiqués par les principaux fournisseurs de l’État.