blague enterrement
La messe triste
Une dame vêtue de noir vient voir un curé dans son église.
– Mon mari est mort, mon père. Combien me coûtera une messe d’enterrement ?
– Ma foi, ma fille, il y a plusieurs prix, répond le curé. La supergrand-messe avec cent cierges pour deux cents euros, la grand-messe avec cinquante cierges pour cent euros, la messe ordinaire avec vingt cierges pour 50 euros et la messe express avec dix cierges pour 20 euros…
La dame réfléchit quelques instants.
– Je n’avais pas beaucoup d’affection pour mon mari, dit-elle finalement. Faites-moi une simple bénédiction avec un seul cierge.
– Un seul ? gémit le curé, désolé.
– Un seul.
– Moi, je veux bien, mais avec cent cierges ç’aurait été plus gai…
Concision journalistique
Un jeune journaliste vient d’être engagé dans un grand quotidien. Il vient de remettre son premier papier au rédacteur en chef et il attend le verdict. Ce dernier ne se fait pas attendre et il est convoqué :
– Écoutez, mon vieux, ça ne va pas du tout ! C’est beaucoup trop long ! Tenez-vous-en à l’essentiel !
– Bon, je vais le refaire, répond le jeune journaliste.
Quelques instants plus tard, il revient avec son nouveau papier où l’on peut lire :
« Madame M. Martin allait faire ses courses. L’enterrement aura lieu le 30 à 11 heures. »
La blague du petit chien tueur
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Un sinistre cortège traverse la ville : derrière un corbillard roulant au pas, un homme marche, la tête baissée, tenant en laisse un petit chien. Et derrière lui, quelques mètres en arrière, une centaine d’hommes le suivent, en file indienne.
Un passant, intrigué, s’avance vers le chef de file.
– Excusez-moi, monsieur, mais qui est la personne que vous enterrez ?
L’homme au petit chien dévisage son interlocuteur puis répond d’un air las :
– C’est ma femme, monsieur.
– Oh… Toutes mes condoléances, monsieur. De quoi est-elle morte ?
Cette fois, l’homme au petit chien commence à trouver le passant un peu pesant.
– Eh bien, dit-il d’un ton agacé, si vous voulez le savoir, c’est mon petit chien qui l’a tuée !
– Un si petit chien ? s’exclame le passant en regardant le toutou pas plus gros qu’un yorkshire. Mais comment a-t-il fait ça ?
– Je n’en sais rien, monsieur. Mais le fait est là : ma femme est morte.
Le passant réfléchit quelques instants en silence, puis aborde à nouveau le veuf.
– Dites, vous ne pourriez pas me le prêter, votre petit chien ?
– Moi, je veux bien, dit l’homme avec un haussement d’épaules. Mais vous devrez faire la queue : tous ces messieurs étaient là avant vous !