Jean à son ami Paul : – Je compte sur ton amitié pour me dépanner. Il y a une semaine, on m’a posé une devinette et je ne me souviens plus de la solution. Cela perturbe mon sommeil. – Si je peux t’aider à mieux dormir… – Qu’est-ce qui est raffiné, bon et à l’antipode du cornichon ?
Après un moment de réflexion, Paul : – J’hésite un peu sur le raffinement et la bonté mais pas du tout sur le contraire d’un cornichon. J’ai une réponse à ton énigme. – Dis toujours ! s’exclame Jean plein d’espoir. – Il doit s’agir de moi.
Sphinx : « Quel est l’animal qui marche à quatre pattes le matin, a un QR code à midi et doit avoir une troisième injection le soir ? » (Dessin du 2 août 2021)
Chat : « On va faire un petit jeu… Adapté à la capacité de réflexion des récalcitrants, compléter cette énigme… Rest0z c0ez v0us ! À vous de jouer ! » (Dessin du 24 mars 2020)
Le jeune roi Arthur tomba un jour dans une embuscade et fut fait prisonnier par le monarque d’un royaume voisin. Le monarque aurait pu le tuer mais il fut ému de la jeunesse et de la joie de vivre d’Arthur.
Il lui offrit alors la liberté contre la réponse à une question très très difficile. Arthur aurait une année pour en deviner la réponse et, s’il ne pouvait la fournir au bout de ce délai, il serait tué.
La question était la suivante : « Que veulent réellement les femmes ? »
Une telle question ne manquerait pas de laisser perplexes les hommes les plus savants. Pour le jeune Arthur, cette quête risquait de s’avérer plus que difficile. Mais il valait tout même mieux la tenter que de subir une exécution immédiate. Il accepta la proposition du monarque de lui rapporter la réponse au bout d’une année…
Il retourna dans son royaume pour questionner tout le monde, depuis les princesses jusqu’aux putains, les prêtres, les sages et même le bouffon. Il interrogea chacun, mais personne ne put lui donner une réponse satisfaisante.
La plupart des gens lui suggérèrent d’aller consulter une vieille sorcière qui était la seule à pouvoir connaître la réponse à cette question. Le prix en serait élevé, car la sorcière était connue dans tout le royaume pour exiger des prix exorbitants en échange de ses services.
Le dernier jour de l’année arriva et Arthur n’avait d’autre choix que d’aller voir la sorcière. Elle accepta de répondre à sa question, mais le jeune roi devait d’abord accepter son prix : la vieille sorcière désirait épouser Gauvain, le plus noble des Chevaliers de la Table Ronde et le plus cher ami d’Arthur.
Le jeune Arthur en fut horrifié : la vieille sorcière était bossue et terriblement laide, elle n’avait qu’une dent, sa bouche exhalait en permanence une odeur de cloaque et elle produisait toutes sortes de bruits obscènes. Il n’avait jamais rencontré de créature aussi répugnante. Arthur refusait de soumettre son ami à une telle épreuve en l’obligeant à épouser une engeance aussi monstrueuse.
Gauvain, qui eut vent de cette proposition, s’adressa à Arthur en lui déclarant que si l’enjeu consistait à sauver la vie d’Arthur et à préserver la Table Ronde, alors, ce n’était pas un si terrible sacrifice que cela.
Ainsi, le mariage eut lieu et la sorcière répondît à la question : « ce qu’une femme veut vraiment, c’est pouvoir décider de sa propre vie. »
Chacun sut à l’instant que la sorcière venait de dire une grande vérité et que la vie d’Arthur serait épargnée.
Et ce fut le cas. Le monarque voisin épargna la vie d’Arthur et lui garantit une liberté totale. Quel mariage ! Arthur était partagé entre angoisse et soulagement…
Gauvain fut comme toujours agréable, charmant et courtois. La vieille sorcière, au contraire, fit montre de ses plus mauvaises manières. Elle mangea avec les doigts, rota et péta et mit tous les convives mal à l’aise. La nuit de noces approchait, Gauvain se préparait psychologiquement pour celle-ci et entra dans la chambre nuptiale. Mais quelle ne fut pas sa surprise ! La plus belle femme qu’il ait jamais vue se tenait devant lui ; Gauvain était éberlué et demanda à cette dernière ce qui se passait. La beauté répondît que puisqu’il avait été gentil avec elle quand elle était une sorcière, elle serait la moitié du temps horrible et déformée et l’autre moitié une magnifique jeune fille…
Quelle forme voulait-il qu’elle prenne le jour et quelle forme la nuit ? Choix cruel !
Gauvain se trouvait devant ce dilemme : avoir affaire pendant la journée à une femme superbe qu’il pourrait exhiber devant ses amis, mais ensuite, dans l’intimité de la nuit, subir une vieille et horrible sorcière ? Ou bien, dans la journée, faire face à une hideuse sorcière, mais retrouver la nuit une belle et séduisante femme et jouir de moments sublimes ?
Vous-même, que feriez-vous ?
Ce que choisit Gauvain est écrit ci-dessous, mais ne le lisez pas avant d’avoir fait votre propre choix.
Le noble Gauvain répondît à la sorcière qu’il la laisserait choisir elle-même. En entendant cela, elle annonça qu’elle serait belle tout le temps parce qu’il l’avait respectée et l’avait laissée décider elle-même de sa vie.
La morale de l’histoire est la suivante :
Quelle que soit son apparence, belle ou laide, votre femme est, fondamentalement, toujours une sorcière !
Un avocat et une blonde sont assis l’un à côté de l’autre dans un avion pour un long vol. L’avocat demande à la blonde si elle veut jouer à un jeu amusant. La blonde semble fatiguée et décline l’offre.
Mais l’avocat insiste et explique que le jeu est très simple et amusant : « Je vous pose une question et si vous ne connaissez pas la réponse, vous me donnez 5 euros et vice versa. »
La blonde décline encore poliment, mais l’avocat persiste : « Ok, disons que si je vous pose une question dont vous ne connaissez pas la réponse, vous me donnez 5 euros, mais si vous me posez une question et que je ne connais pas la réponse, je vous donnerai 500 euros. » Cette proposition pique la curiosité de la blonde et elle décide finalement d’accepter.
L’avocat commence : – Quelle est la distance entre la terre et la lune ?
La blonde ne dit pas un mot, ouvre sa bourse, en sort un billet de 5 euros et le donne à l’avocat. – A ton tour ! dit l’avocat, confiant.
La blonde demande : – Qu’est-ce qui monte la côte avec trois pattes et la redescend avec quatre pattes ?
L’avocat ne sait pas trop quoi répondre, mais pour 500 euros, il décide que ça vaut la peine de chercher ! Il sort son ordinateur portable et cherche dans son encyclopédie sur CD et dans toutes ses autres références : rien.
Il se branche sur Internet en utilisant le service téléphonique par le satellite de l’avion et fait une recherche dans toutes les bibliothèques et dans tous les sites d’énigmes imaginables : rien.
Il envoie des courriels à ses amis personne ne connaît la réponse. Au bout d’une heure, il réveille la blonde et lui remet 500 euros. Elle le remercie et se retourne pour se rendormir, mais l’avocat un peu frustré, lui demande : – C’était quoi la réponse ?
La blonde ne dit pas un mot, ouvre sa bourse, en sort un billet de 5 euros et le donne à l’avocat.