Le patient qui se prenait pour un chien
– C’est bon, dit le psychanalyste à son patient, tout le monde est d’accord, là-dessus : vous êtes un chien. Que vous aimiez vous faire promener dans la rue tout nu, tenu en laisse par votre femme, avant de la prendre par derrière devant tous les passants, ça ne gêne absolument personne. En revanche, ce qui m’exaspère, c’est que, toutes les trois minutes, vous leviez la patte contre mon divan.