blague dieu

La punition de Job

Depuis des années, le pauvre Job pourrit sur son tas de fumier, pour la plus grande gloire de Dieu. Mais à force de voir les passants se moquer de lui avant d’aller prendre du bon temps, Job en a marre.
– Seigneur Dieu ! lance-t-il en levant les bras au ciel. Tu m’as ordonné de renoncer à tous les biens matériels et de vivre ainsi, plus pauvre qu’un chien. Je t’ai obéi parce que tu es le Seigneur tout-puissant. Mais me voilà au soir de ma vie, et je n’en peux plus. Dis-moi au moins pourquoi tu m’as infligé cette si horrible pénitence !

Alors les cieux se déchirent, un grondement de tonnerre formidable se fait entendre et Dieu en personne apparaît au malheureux Job.
– Si tu veux vraiment le savoir, c’est parce que je trouve que tu as une sale gueule, Job !

Grâce au KGB

L’histoire se passe aux temps glorieux de l’URSS. Dans une épicerie de Varsovie, tout le monde fait la queue. Une dame demande à l’épicier :
– Avez-vous du sel ?
– Grâce à Dieu, oui !

La cliente suivante demande :
– Avez-vous des œufs ?
– Grâce à Dieu, oui !

Un membre du K.G.B. qui passait par là et qui a entendu toutes les conversations, interroge l’épicier :
– Pourquoi répétez-vous toujours : « Grâce à Dieu » ?
– Pour rien, excusez-moi.

Quelques instants plus tard, une cliente demande dans le magasin :
– Avez-vous du beurre ?
– Non, Madame. Il n’y en a plus… grâce au parti !

Les bonnes actions

Un impitoyable homme d’affaires arrive au ciel.
– Bien, dit saint Pierre. Nous allons dresser le bilan de votre vie sur terre. Vous souvenez-vous de vos bonnes actions ?
– Je pense bien ! dit l’homme d’affaires. Mes Danone, mes Michelin, mes…
– Non, non ! Je parle de vos actes personnels !
– Ah… Eh bien, en 2005, j’ai donné un euro à un mendiant.
– C’est bien, dit saint Pierre. Et c’est tout ?
– Une autre fois, en 2012, j’ai donné dix euros pour la Croix-Rouge…
– Et c’est tout ? L’impitoyable homme d’affaires a beau se creuser la cervelle, il ne trouve rien d’autre.
– Qu’est-ce que vous en pensez, Seigneur ? demande alors Saint Pierre à Jésus.
– Moi, je pense qu’on devrait lui rendre ses onze euros et l’envoyer au diable !

La perfection divine

Au catéchisme, le curé sermonne les enfants :
– Vous devez être sage car le bon Dieu voit tout, entend tout, sait tout, et il n’oublie jamais rien !
– Monsieur le curé, demande un petit garçon, vous nous avez bien dit la semaine dernière que le bon Dieu n’avait pas de défauts, qu’il était l’honnêteté et la perfection ?
– Mais, bien sûr, le bon Dieu est bon et parfait.
– Alors, ça va ! Il ne va certainement pas moucharder !