blague dévorer

Le lion qui rugissait

Un psychiatre reçoit un patient.
– Voilà, docteur. Toutes les nuits, je me réveille et j’entends les rugissements d’un lion dans le fond de mon jardin.
– Ce n’est rien, monsieur. Vous prenez les cachets que je vais vous prescrire et vous n’entendrez plus rien.
– Merci, docteur.

Quinze jours plus tard, le même client revient :
– Docteur, vos médicaments n’ont rien fait. Maintenant, j’entends les rugissements dans la maison, au rez-de-chaussée.
– Eh bien, nous allons augmenter la dose des cachets.
– Merci, docteur.

Un mois plus tard :
– Docteur, le lion maintenant, il rugit derrière la porte de ma chambre.
– Ne vous inquiétez pas, avec vingt cachets par jour, vous n’y penserez plus.

Trois jours après :
– Docteur, le lion, il est dans mon lit à présent.
– Bon, aux grands maux les grands remèdes. Je vais vous faire une piqûre, ce sera plus efficace.

Le psychiatre n’entend plus parler de son client. Un jour, il ouvre le journal et lit :
« Un homme a été dévoré par un lion dans la chambre de sa maison. »

Vitrine alléchante

Une jeune femme entre dans un magasin de sous-vêtements féminins.
– Vous désirez ? demande la vendeuse.
– Est-ce que je peux essayer le soutien-gorge dans la vitrine ?
– Je pense bien. Enfin il y aura du monde…

La quiche de Noël

Paul rentre de l’école. Il a faim et dévore d’une traite son goûter. Sa maman l’interroge :
– Tu n’as donc rien mangé à la cantine ce midi ?
– Pas beaucoup, rétorque Paul.
– Et pourquoi cela ? Tu n’aimais pas ?
– Non.
– Et quel était le menu ?
– Aujourd’hui, à la cantine, on a mangé de la quiche aux rennes (traduction : quiche lorraine).

Téléphonie fermière

– Nous n’avons pas compris ton message qui disait : « C’est moi, je suis à la ferme… », suivi d’un drôle de bruit.
– Oui, car j’ai fait tomber mon portable.
– C’est donc pour cela que tu t’es ensuite exprimée avec une voix bizarre, sur un ton inhabituel ?
– Non, c’est un cochon qui a dévoré mon portable, en grognant.