blague demande en mariage

La blague du jésuite

Un jeune homme pauvre de la meilleure société se confie à son directeur de conscience, un jésuite.
– C’est épouvantable, lui explique-t-il, je voudrais épouser la fille de Durand, le grand fabricant de réfrigérateurs, mais je sais que ce beau rêve n’a aucune chance de se réaliser en raison de notre différence de fortune.
– En ce cas, répond le jésuite, je ne vois qu’un moyen : faites-vous couper ce que Pierre Perret a joliment baptisé les compagnes du « Petit Chose » : les deux orphelines.
– Jamais, rugit le jeune homme. Pas pour cent millions !
– Très bonne réponse, enchaîne le jésuite. Maintenant, laissez-moi aller voir votre futur beau-père. Je me charge de tout.

Et, quand l’industriel fait l’objection attendue :
– Mais votre protégé n’a pas de fortune…
– Pas de fortune ! proteste l’astucieux intermédiaire. Alors qu’il possède une propriété de famille dont, il y a encore moins d’une heure, je l’ai entendu, de mes oreilles, refuser cent millions !

Le prix d’une vie convenable

– Alors, comme cela, dit une commerçante au jeune homme venu lui rendre visite, vous voulez épouser ma fille ?
– Oui, madame.
– Avant d’en parler à mon mari, je voudrais savoir si vous avez de quoi lui faire mener une vie convenable. Combien gagnez-vous par an ?
– 100 000 euros.
– Oh ! mais c’est très bien. Pour notre part, nous donnerons à notre fille 80 000 euros, chaque année…
– Je sais. Et dans mes 100 000 euros, je les ai déjà comptés.

La demande en mariage

Une jeune fille est convoquée par son père qui lui annonce :
– Ma chérie, une bonne nouvelle : ton soupirant vient de me demander ta main et je la lui ai accordée.
– Mais, proteste-t-elle, je ne veux pas quitter maman.
– Qu’à cela ne tienne. Tu l’emmèneras avec toi !

Les intentions sérieuses du garçon fréquenté

– Je vous l’avais bien dit, assure une jeune fille à ses parents, que le garçon que je fréquente avait des intentions sérieuses.
– Qu’est-ce qui te permet d’être aussi affirmative ? questionne le père.
– Tout à l’heure, il va venir t’emprunter la somme dont il a besoin pour m’acheter une bague de fiançailles.

le mariage du rustre et de l’ange

– Ma fille, si pure, si tendre, si angélique, a épousé un rustre, confie une pauvre femme à une amie.
– Comment cela ?
– Figurez-vous que le jour de leur mariage, quand le curé a demandé à ce malotru : « Acceptez-vous de prendre cette femme pour épouse ? », il n’a rien trouvé de mieux à répondre que : « Une avec un tempérament de feu comme cela, ça ne se laisse pas passer ! ».
– Votre fille a dû être terriblement contrariée ?
– Oui. Au point qu’elle en a fait une fausse couche.