Le curé fait un sermon : – Mes enfants, méfiez-vous de la tentation : On commence par une petite cigarette, puis deux, puis trois, et on se met rapidement à boire, et c’est alors également le sexe sans limite qui fait son apparition, avec son cortège de femmes faciles et de perversions en tout genre !… Oui, là-bas, une question ? – Oui, monsieur le curé, où est-ce que l’on peut trouver cette cigarette magique ?
Le père Eugène va bientôt passer l’arme à gauche, et Monsieur le curé est à son chevet pour lui donner l’extrême onction.
Le curé lui dit à l’oreille : – Avant de mourir, dis ta foi en Notre Seigneur Jésus Christ et renie le Démon ! Mais le père Eugène se tait.
Le curé lui demande : – Allons père Eugène, quand on quitte ce monde, il faut se préparer et renier le mal pour rejoindre le seigneur aussi pur que possible… Pourquoi ne veux-tu pas renier le Démon ?
Alors le vieux, d’une voix chevrotante : – Tant que j’sais pas chez qui j’vais aller, j’veux vexer personne.
Après son premier prêche, le nouveau curé s’est posté à la porte de l’église pour saluer ses paroissiens.
Tous les paroissiens étaient contents, complimentant le prêtre pour son sermon. Tous … sauf un qui ne cessait de répéter en suivant le curé : – Joli sermon sans envergure, Mon Père.
Quand l’occasion se présenta, le prêtre demanda au sacristain qui était ce type … – Ne faites pas attention… C’est l’idiot du village : il ne fait que répéter ce que disent les autres !
Ça se passe dans un train bondé. Dans un angle du compartiment, il y a un petit garçon qui pleure tout seul dans son coin. Un homme le remarque et lui dit : – Qu’est-ce qu’il y a, mon p’tit ? Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu pleures ?
Mais le gosse continue de sangloter, alors un autre passager s’en mêle : – M’enfin quoi ? Qu’est-ce qu’il a à chialer, ce môme ?
Là-dessus, un curé qui passait par là se penche au-dessus du petit garçon et lui demande : – Alors, mon enfant, parle ! Qu’as-tu ? – Je pleure parce que ma maman… ma maman elle a un amant.
Alors le premier homme lui fait : – C’est pas grave, ça ! Tu pleures pour si peu ? Mais c’est rien du tout ! Rien du tout ! La mienne aussi, elle en a même eu plusieurs, et ça ne m’a pas empêché d’être heureux.
Et le deuxième passager ajoute : – Moi aussi, ma mère elle a eu des amants. Et alors ? Faut pas pleurer pour ça ! C’est rien, ça empêche pas de vivre !
Et le curé reprend : – Je n’en jurerais pas, mais enfin je crois bien me souvenir que lorsque j’étais enfant, ma mère aussi…
Sur ce le gamin sort une clope et demande : – Et parmi tous ces fils de pute, il n’y en a pas un qui aurait du feu ?