blague criminel

L’avocat millionnaire

Les perles : la justice

Un avocat de la défense prend la parole dans un dossier difficile. L’accusé risque la perpétuité. À la fin de la plaidoirie, le criminel est acquitté. Un spectateur s’approche du ténor et, fondant devant tant de talent, lui lance :
– Bravo, maître, vous savez, même pour un million, moi, je ne l’aurais pas fait !

Et l’avocat de répliquer aussitôt :
– Moi non plus !

Le cadeau du gangster

Le gangster a acheté un revolver à son fils. Le môme ne fait ni une ni deux : il va échanger le revolver contre une belle montre en or. Quand il rentre à la maison, son père voit ce qu’il a fait et il hurle :
– Espèce de petit imbécile ! Alors, maintenant, quand quelqu’un t’insultera, tu lui donneras l’heure !

La réhabilitation de Ranucci

Les perles : la justice

« Réhabilitez-moi ! » lance dès potron-minet Christian Ranucci à ses avocats, au pied de la guillotine, le 28 janvier 1976, dans la cour de la prison des Baumettes. Deux petits mots qui phagocyteront la chronique judiciaire. Depuis cette date, de contre-enquêtes en demandes de révision du procès, la culpabilité de l’assassin de Maria-Dolorès Rambla, cette petite fille de huit ans, n’a cessé d’être remise en cause. Christian Ranucci sera l’avant-dernier guillotiné de l’histoire de France.

La condamnation du Saint

Les perles : la justice

Modèle d’hypocrisie, le faux dévot François Desrues empoisonne une mère et son fils. Quand, le 30 avril 1777, il est condamné à être roué vif et brûlé, Desrues marche vers l’échafaud avec la résignation des premiers chrétiens.

Devant le crucifix qu’on lui tend alors, il s’écrie : « Ô homme ! Je vais donc souffrir comme toi ! »

Un contrat décapitant

Les perles : la justice

Condamné à mort le 12 novembre 1835, Pierre- François Lacenaire, le dandy criminel, se tourne vers son avocat, qui s’efforce de reculer l’heure de la guillotine : « N’insistez pas, maître, j’ai un contrat avec l’échafaud ! »