Un vieux petit crayon et le journal du jour se font des confidences dans un bureau : – Moi, dit le vieux crayon, je suis vexé car je ne sers plus à rien. On me dit que j’ai mauvaise mine. – Moi, répond le journal, je ne suis froissé que lorsqu’on ne me lit plus.
– Docteur, venez vite, mon fils vient d’avaler mon stylo. – Bon j’arrive toute de suite. – Et que dois-je faire en attendant ? – Eh bien… écrivez au crayon.
« Excusez pour le gribouille de ma déclaration : mon crayon marchait pas, j’avais pas de stylobille car, n’est-ce pas, quand on part on ne pense jamais d’avoir un accident sans ça on prendrait ce qui faut. »