Un mari, rentrant chez lui, trouve sa femme en larmes. – Ta mère m’a gravement insultée, dit celle-ci. – Ma mère ! Mais elle est à l’autre bout de la France ! – Je le sais. Seulement elle t’a écrit, personnellement. Et j’ai ouvert cette lettre qui ne m’était pas destinée. – Et alors ? – Eh bien, elle avait mis un post-scriptum : « Chère Anne-Marie, quand vous aurez lu ce petit mot, n’oubliez pas de le donner à Marc. »
Durant ma collaboration avec M. Colas, il m’a toujours semblé
travailler consciencieusement à son bureau sans perdre de temps et sans
cancaner avec ses collègues de bureau. Très rarement, il
perd son temps en choses inutiles. Si on lui donne un travail, il
termine le travail qui lui est dévolu à temps. Il sera toujours
absorbé par son travail officiel, et ne pourra jamais être trouvé
en train de commérer à la cantine. Il n’a absolument aucune
vanité, en dépit de toutes ses réalisations et de la très grande
connaissance de son domaine d’activité. Je pense qu’on peut facilement
le mettre sur un piédestal, et nous ne devrions en aucun cas
faire sans lui. En fait, je pense réellement que M. Colas devrait être
sur le tableau d’avancement, et un formulaire de demande devrait être
expédié le plus tôt possible.
(Signé) Kurt Bleek Chef de section
Courrier n°2
Colas était présent quand j’ai écrit le rapport qui vous a été posté aujourd’hui. Veuillez ne lire que les lignes 1,3,5… de ce rapport pour connaître mon sentiment réel sur M. Colas.
Une dame dit à son mari, d’un ton sans réplique, par un temps de pluie épouvantable : – Gustave, va me poster cette lettre. – Mais, objecte-t-il, plaintivement, il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors. – Ah ! Mais aussi, je t’interdis bien d’emmener le chien avec toi.
Après une longue traversée du désert qu’elle a occupé à faire des animations dans les supermarchés, une ancienne vedette du petit écran a réussi à décrocher, enfin, un petit bout d’émission. Un journaliste d’un magazine de télévision l’interroge : – Pendant toutes ces longues années, il est arrivé, dans les journaux, des milliers de lettres qui réclamaient votre retour. Avez-vous répondu à toutes ? – Vous voulez rire ! J’avais à peine le temps de les écrire.