blague corbeau
Le corbeau du village
Les perles : la justice
Dans un petit village du Midi, deux mille âmes sont persécutées depuis près de dix ans par un « corbeau » qui téléphone anonymement et déverse son lot de rancoeurs mal éteintes. On a pensé à tout le monde, sauf à monsieur le maire, André Samat, un homme de soixante-cinq ans, figure locale et premier magistrat de Peynier depuis trente-six ans. C’est pourtant sa ligne téléphonique personnelle qui finira par parler. Contre vents et marées judiciaires, André Samat nie et nie encore à la barbe de ses juges. Il plaide l’habituel mais très éculé « complot » des jaloux. Hélas, ses juges ne l’ont pas cru. Ils l’ont condamné et rendu inéligible.
La blague du corbeau avocat
C’était une belle journée d’été qui s’annonçait. Quelques pêcheurs à la crevette équipés de cirés et de bottes draguaient le bord de la plage tandis que des mouettes décrivaient dans le ciel des arabesques tout en piaillant d’excitation.
Deux potes mouettes discutaient tout en volant :
« Eh, si on allait fienter sur les pêcheurs pour rigoler ? »
Aussitôt dit, aussitôt fait, voilà les deux mouettes qui descendent en piqué sur leurs cibles. Mais aussi bien l’une que l’autre tirent à côté.
Dépitées, elles reprennent de l’altitude et voient alors un corbeau passer au-dessus d’un premier pêcheur, lui lâcher une fiente sur la main, continuer un peu plus loin sur un autre adepte de la pêche à la crevette et « pof », lui lâcher en piqué une perlouze au beau milieu du crâne, et terminer finalement par une attaque de face en lui collant un caca en plein dans l’œil !
Les deux mouettes qui avaient raté leur tir et qui venaient d’assister médusées à cette reconstitution de Pearl Harbour s’approchent alors du corbeau et lui demandent :
« Waow, quel bombardier tu fais. Où tu as appris à chier sur les gens comme ça ? »
Et le corbeau leur répond :
« Bah, j’ai pas de mérite. Je suis super entraîné : dans ma vie précédente, j’étais avocat. »