blague condamné à mort

Le condamné en colère

À l’aube, dans une prison américaine, on ouvre la porte de la cellule d’un condamné à mort. Face à lui, il aperçoit le directeur de la prison, le juge, le pasteur et son avocat.
– Soyez courageux, dit le directeur. Votre recours en grâce a été rejeté par le gouverneur…
– Quoi ? hurle le prisonnier. Il a fait ça, cet enfoiré ? Ce minable, ce taré, cette ordure, cet enculé !
– Arrêtez, lui souffle son avocat. Vous aggravez votre cas.

Le test micro judiciaire

Seul, dans la salle du Palais de justice où va se dérouler le procès d’un ignoble individu, le président d’une cour d’assises fait des essais de micro : « Allô, allô… 1, 2, 3, 4… Tout condamné à mort aura la tête tranchée… Allô, allô… C’était le bon temps… 5, 6, 7, 8… Un fumier pareil, je le pendrais par les oreilles… Allô, allô… Et son avocat avec, par-dessus le marché. Bon, ce micro a l’air de fonctionner… »

La colère du condamné

L’avocat entre dans la cellule de son client, condamné à mort, en compagnie du juge d’instruction, et lui annonce :
– Votre grâce a été refusée. J’ai le triste devoir de vous apprendre que vous monterez demain sur l’échafaud.
– Quoi, hurle le condamné, une énorme brute aux yeux injectés de sang. Quoi, quoi, quoi ? On me refuse ma grâce ?

Et la colère montant en lui, il attrape le juge d’instruction et le roue littéralement de coups.
– Tiens, salaud. C’est de ta faute, ça, hein ? Eh bien, prends ça !

Le juge d’instruction est groggy.
– Arrêtez ! crie l’avocat à son client. Vous n’allez réussir qu’à aggraver votre cas.

La première décapitation

– Je suis un peu pâle, dit le bourreau au condamné à mort. Vous comprenez, c’est la première fois que je décapite quelqu’un.
– Moi, c’est la première fois que l’on me décapite.
– Vous êtes gentil de me le dire. Je serais moins intimidé.