blague concision
Le télégramme de la mort
Deux Écossais sont aux confins de la jungle équatoriale lorsque l’un d’eux a un malaise et est obligé de s’arrêter dans un campement de fortune.
– Je vais rentrer en ville et envoyer un télégramme, dit l’autre. Que dois-je dire à ceux qui vont s’inquiéter de ton absence ?
– Dis-leur que je me suis plaint de la tête, de mes dents, de sueurs froides, de bourdonnements d’oreilles, de palpitations cardiaques, d’aigreurs d’estomac, de tiraillements dans le foie, de gonflements de genoux, de tremblements dans les jambes et d’une faiblesse à ne pas tenir debout en général.
– Au prix où sont les télégrammes par ici, fait l’autre, il faut de la concision. Je leur dirai seulement : Il est mort !
Un exercice de concision
Au grand temps du télégramme (bien avant Internet et les SMS), un homme veut envoyer un télégramme de félicitations à un copain qui vient de se marier. Il dit à l’employé :
– Je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi ; je vais vous montrer et vous me direz combien de mots je pourrais envoyer avec ça.
Il étale sa monnaie, l’employé fait un rapide calcul et annonce :
– Ça vous fait juste dix mots.
Le type se gratte la tête… Que dire de gentil en dix mots ? Enfin son regard s’illumine et il écrit : « Félicitations. Et que vous dire de plus en dix mots ? »
L’avocat si concis
Les perles : la justice
La concision n’est pas toujours la qualité première des avocats et des magistrats. Mais cinq heures de réquisitoire, c’est le record battu par l’avocat général Pierre Cortès au procès des assassins de la députée du Var Yann Piat. « Heureusement qu’il n’est pas bègue, sinon on en avait pour la semaine ! » a lâché, caustique, un avocat de la défense. Depuis, le même juge a récidivé.
Un modèle de concision
Dans une classe du secondaire, le professeur de français qui est aussi professeur de morale donne comme sujet de dissertation : « Abordez, de manière concise, les trois domaines suivants : Religion – Sexualité – Mystère ». Une seule copie a reçu 20/20, la voici dans son intégralité :
« Mon Dieu ! Je suis enceinte ! Mais de qui ? »