Dans un appartement, au deuxième étage d’une résidence, vers midi et demi : – Chérie, le tambour du petit, tu te souviens où on l’a caché ? – Dans un vieux carton à chapeau, en haut du placard, pourquoi ? – Et le piccolo que ta mère lui avait offert pour Noël ? – Il doit être sous la pile de draps-housses, tu veux monter un orchestre ? – Oui, et plutôt rapidement ! Au cas où tu n’aurais pas entendu, le commercial de l’agence est encore au-dessus avec de nouveaux clients !
C’est un gars qui est affublé d’un tic très marqué : il cligne des yeux tout le temps. Ce gars est justement en train de postuler pour une place de commercial, et en ce moment, il passe son entretien d’embauche.
L’employeur lui dit : – C’est incroyable. Vous êtes diplômé des meilleures écoles de commerce, vos recommandations sont excellentes, et votre expérience est sans commune mesure par rapport à celle des autres candidats… Normalement, je vous embaucherais sans réfléchir… Pourtant, je pense qu’un commercial affublé d’un tic comme le vôtre aurait tendance à perdre des clients en leur faisant peur. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous embaucher.
Le gars répond : – Attendez, mon tic disparaît si je prends deux aspirines. Je vous assure ! – Vraiment ? Je ne demande qu’à vous croire. Montrez-moi !
Alors le gars fourre les mains dans ses poches et commence à en sortir toutes sortes de préservatifs des rouges, des bleus, des fluorescents, des parfumés…. Et finalement, il sort une boite d’aspirine. Il l’ouvre, prend deux comprimés, les avale, et hop, les clignements d’yeux cessent peu à peu.
Le patron est assez surpris : – Eh bien, vous avez dit vrai. Cependant, je suis le patron d’une compagnie respectable, et je n’ai pas l’intention d’employer quelqu’un qui court les filles parmi tout le pays ! – Courir les filles ? Que voulez-vous dire ? Je suis marié et très heureux en ménage ! – Alors comment expliquez-vous tous ces préservatifs ? – Ah ça ?! Vous êtes déjà entrés dans une pharmacie, en clignant des yeux, et en demandant de l’aspirine ?
Un commercial en déplacement passe près de la fac où son fils fait ses études. Malgré l’heure (minuit passé), il se dit qu’il va lui rendre une petite visite, ça fait un moment qu’il ne l’a pas vu. Il se rend donc dans l’immeuble dans lequel son fils partage un F3 avec deux colocataires. Il arrive devant la porte et frappe. – Gnnouais… Qu’est-ce que c’est ? demande une voix ensommeillée. – C’est bien ici qu’habite Pierre Trukh ? – Ouais, répond la voix, laissez-le sur le pas de la porte, on s’en occupera demain…