Pendant la guerre, un simple soldat téléphone à son colonel qu’il réveille en pleine nuit :
– Qui est à l’appareil ? hurle le colonel.
– Soldat Durand, mon colonel.
– Vous vous rendez compte qu’il est deux heures du matin ?
– Excusez-moi, mon colonel. Mais j’ai fait vingt prisonniers.
– Ah, très bien. Amenez-les-moi immédiatement !
– Je veux bien, mon colonel, mais ils ne veulent pas me laisser partir !
Pour les vacances, il y a beaucoup de monde sur cette plage, et le Grand Hôtel, un des meilleurs établissements de l’endroit, affiche complet. Ce jour-là le chasseur boit une orangeade lorsque le directeur vient le voir pour lui demander :
– J’étais dans le couloir lorsque tu as ouvert la porte de la chambre 27. Tu en es ressorti aussitôt en disant :
– Oh pardon, mon colonel ! Pourquoi ?
– C’est tout simple, le colonel était tout nu.
– Allons, tu confonds car la chambre 27 est occupée par une star de cinéma très célèbre.
– Je comprends maintenant, s’écrie le groom, pourquoi le colonel m’a paru si efféminé.
Un vieux colonel de l’armée des Indes va régulièrement dans un bar boire son whisky. Comme il n’est pas très sobre, il finit par voir des éléphants roses au sixième ou septième verre. Un jour le barman voit entrer dans le pub un éléphant rose. Il regarde alors sa montre et dit à l’éléphant :
– Vous êtes en avance, mais je pense que le colonel ne va pas tarder à arriver.
Au manège, deux jeunes sous-lieutenants de cavalerie contemplent avec amusement les évolutions de leur vieux colonel sur une monture rétive.
– Tombera pile ou face ?
– Je parie pour face.
– Et moi, pour pile.
Et, soudain, le colonel s’affale dans la poussière.
– Face, j’ai gagné, lance le sous-lieutenant vainqueur.
Le colonel s’époussette un peu, puis se dirige vers les deux hommes.
– Vous ferez huit jours d’arrêt chacun. Sachez que les jeux de hasard sont interdits pendant le service.
