blague clochard

Le 69 des vieux clodos

Ça se passe de nos jours, un très très vieux clodo marche dans un chemin de campagne accompagné par un nuage de mouches qui ne se trompent pas sur l’état de propreté du gars.

Le très très vieux clodo discerne soudain, venant à sa rencontre, une silhouette vaguement féminine, elle aussi environnée d’un nuage de mouches…

Le clodo :
– Nom de Dieu, cette silhouette, cette démarche, cette odeur, C’est GERMAINE !

En face, Germaine la clodo ne se souvient pas :
– D’où tu me connais tête de mort ?

Le clodo :
– Tu te souviens pas de moi ? Jules ? Jules Dugenou ? Paris 1909 ?

Et là ça lui revient à la Germaine :
– Oh Jules ça fait combien de temps !!!
et là ni une ni deux, le Jules lui répond en lui roulant la vieille pelle de la mort :
– Oh Germaine, ça fait bien 75 ans !

Germaine :
-75 ans ! Tu n’as pas changé le Jules !

Jules :
– Toi non plus Germaine. Dis… Tu te rappelle comment on nous appelait à l’époque ? Monsieur et Madame 69 ! C’était notre spécialité… Si on s’en refaisait un petit vite fait, histoire de fêter nos retrouvailles ? mmmh ?

Germaine :
– Oh Jules, tu me fais rougir… Mais soit, allons dans ce champ, ça nous rappellera le bon vieux temps.
et Germaine l’emmène dans le champ de blé où tous les deux refont connaissance.

Cependant, tout à son affaire sur la Germaine, le Jules lance des « Quelle honte… » et des « C’est horrible… ».

La Germaine est interloquée :
– Je pourrai savoir pourquoi tu dis « Quelle honte » et « C’est horrible » ? Tu faisais pas autant le dégoûté dans le temps !

Le Jules lui répond :
– C’est rien, je pensais juste au TITANIC… C’est terrible…

La Germaine s’interroge :
– Quand tu auras 5 minutes, tu m’expliqueras le rapport entre ce qu’on est en train de faire et le TITANIC…

Le Jules :
– Aucun… Je lisais juste le morceau de journal que tu as de collé sur le cul : LE TITANIC A COULE ! L’orchestre a joué « Plus près de toi mon Dieu ».

La Germaine :
– Ca nous rajeunit pas…

Comment remercier son bienfaiteur

Un mendiant raconte à un compagnon de misère :
– Figure-toi que, l’autre jour, sur un parking, je trouve un portefeuille contenant plus de mille euros, en billets de banque.
– Et alors, qu’as-tu fait ?
– La carte du type qui avait perdu ce portefeuille était à l’intérieur. Sans hésiter, je lui ai envoyé un billet de dix euros pour le remercier.

Le mendiant aveugle et la paluchade

C’est un aveugle qui fait la manche au coin d’une rue. Il tend sa gamelle dès qu’il entend un bruit de pas qui s’approchent, en faisant tinter les quelques pièces qu’il y a au fond.

A ce moment, il sent une main qui lui caresse l’entrejambe.
« Nom de Dieu ! » se dit l’aveugle.

Il tourne en cherchant des mains qui est l’auteur de cette paluchade.
« La salope » pense-t-il, il pose sa gamelle et cherche comme quand on joue à cache-cache, les bras tendus dans le vide.
« Si je l’attrape, ce que je vais lui mettre » et il fouille l’air rouge écarlate.

Au même moment, de l’autre côté de la rue, deux juifs discutent :
« Tu vois Jacob, qu’on peut faire la charité sans débourser un centime ! »