blague citadin

Méchant canard

Une famille de citadins rend visite à un oncle qui habite dans une ferme à la campagne. Le petit garçon découvre, émerveillé, le monde champêtre, et il s’aventure dans la cour de la ferme.

Tout d’un coup, il rentre précipitamment dans la maison et se jette dans les bras de sa mère :
– Maman, au secours, il y a un canard qui me court après et qui veut me mordre !
– Calme-toi, mon grand. Un canard, ce n’est pas méchant. D’ailleurs, souviens-toi, tu en as mangé, il y a deux jours. – Peut-être, répond l’enfant en pleurnichant, mais celui-là, il n’est pas assez cuit !

La blague des cornes de vaches

– Dites-moi, mon ami, demande un citadin un peu snob à un brave paysan. Pourquoi cette grande vache n’a-t-elle pas de cornes ?
– Ben, j’vas vous dire, mon bon monsieur, les vaches, des foués, ça naît sans cornes. Des foués aussi, ça attrape une maladie et ça perd ses cornes. Des foués encore, ça se les casse contre une pierre…
– Comme c’est cocasse. Et c’est ce qui est arrivé à celle-ci ?
– Ben non…
– Mais que diantre lui est-il alors arrivé, à cette pauvre vache, pour qu’elle n’ait pas de cornes ?
– Ben rien, mon bon monsieur. Vu que cette vache-là c’est un cheval.

Le terrier des Parisiens

Un Parisien et son fils se promènent à la campagne. C’est la première fois que le bambin voit la nature, et il ne cesse de poser des questions, auxquelles son père répond au petit bonheur.
– Et ça, papa, c’est un trou de quoi ? dit le garçon.
– C’est un terrier, mon fils.
– Un terrier de quoi, papa ?
– Je ne sais pas. Mets-toi à quatre pattes devant et aboie, tu verras bien ce qui en sort…

Le petit garçon se met à quatre pattes, aboie, et un lapin sort du terrier en détalant.
– Eh bien voilà, dit le père. C’était un terrier de lapin…

Un peu plus loin, ils trouvent un autre trou, de plus grande taille.
– Et ça, papa, c’est un trou de quoi ? redemande le garçon.
– Mets-toi à quatre pattes devant et aboie, tu verras bien ce qui en sort, répond à nouveau le père.

Le petit garçon recommence son manège et c’est cette fois un blaireau qui sort du trou.
– Eh bien voilà, dit le père. C’était un repaire de blaireau.

Encore un peu plus loin ils trouvent un troisième trou, encore plus gros.
– Et ça, papa, c’est un trou de quoi ?
– À quatre pattes, aboie ! fait le père, un peu las.

Mais cette fois-ci, rien ne sort.
– Tu n’aboies pas assez fort, dit le père. Attends, je vais t’aider.

Le lendemain, le père se réveille à l’hôpital. Il tourne la tête et aperçoit son fils dans le lit voisin, en aussi mauvais état que lui- même.
– Eh bien voilà, articule-t-il péniblement. C’était un tunnel de chemin de fer…

La mauvaise odeur de l’engrais

En promenade à la campagne, un citadin passe en bordure d’un champ où un cultivateur répand un engrais qui ne sent pas la rose.
– Croyez-vous vraiment que c’est bon pour la culture, une telle odeur ? demande-t-il.
– Bien sûr, répond le fermier. Comme ça sent mauvais, le maïs n’a qu’une idée : se dépêcher de pousser pour ne plus rien sentir !