blague charité

Les délais de la justice

Les perles : la justice

Un justiciable, qui ne savait pas que la justice est faite de délais, a fait appel d’un jugement le concernant avec plus d’un an de retard. Par charité judiciaire, on ne donnera ni le nom ni l’adresse de son avocat.

La blague de la recopie des vœux

Un jeune novice arrive au monastère. La tâche qui lui est assignée est d’aider les autres moines à recopier les anciens canons et règles de l’église. Il remarque que ces moines effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux. Il va voir le père abbé, lui faisant remarquer que si quelqu’un a fait une petite erreur dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures.

Le père abbé lui répond :
« Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions à partir de la copie précédente, mais ta remarque est bonne, mon fils. »

Le lendemain matin, le père abbé descend dans les profondeurs du sous-sol du monastère, dans une cave voûtée où sont précieusement conservés les manuscrits et parchemins originaux. Cela fait des siècles que personne n’y a mis les pieds et que les scellés des coffres sont intacts. Il y passe la journée toute entière, puis la soirée, puis la nuit, sans donner signe de vie. Les heures passent et l’inquiétude grandit.

A tel point que le jeune novice se décide à aller voir ce qui se passe. Il descend et trouve le père abbé complètement hagard, les vêtements déchirés, le front ensanglanté, se cognant sans relâche la tête contre le mur de pierres vénérables.

Le jeune moine se précipite et demande :
– Père abbé, que se passe-t-il donc ?
– C’est pas chasteté, c’est charité !

La bonne paroissienne

Ça se passe dans une petite ville de province. Une grenouille de bénitier vient voir son curé après la messe et lui dit :
– Monsieur le curé, il faudrait faire quelque chose pour Madame Léger, vous savez, celle que son mari a laissé tomber avec trois enfants sur les bras, pour aller en voir une autre… La pauvre, comme si ça ne suffisait pas, voilà qu’elle n’arrive plus à payer ses loyers…

Le curé :
– Hmmm, quelle tristesse. Je vais voir ce que la paroisse peut faire pour elle. De combien aurait-elle besoin ?

La bigote :
– Ben, je sais qu’elle a trois loyers de 600 euros en retard… C’est ce qu’il faudrait lui avancer.

Le curé :
– 1800 euros ! Bon, eh bien nous essaierons de mettre le reste des fidèles à contribution. Après tout, un peu de charité chrétienne ne fera de mal à personne. Mais dites-moi, comment êtes-vous au courant des difficultés de Madame Léger ? Vous êtes une voisine, ou bien peut-être de sa famille ?

L’autre :
– Non non, je suis sa propriétaire.

Le prêtre et les deux clochards

A l’approche de Noël, deux clochards bullent sur le banc d’un jardin public de Barcelone. Chacun des deux clochards a à ses pieds une casquette pour recueillir l’aumône auprès des passants. L’un des deux porte autour du cou une étoile de David, tandis que l’autre porte une croix au même endroit.

Les passent devant eux, sans un regard pour le clochard à l’étoile de David. Pour l’autre, qui porte la croix par contre, les affaires sont florissantes. Il ne se passe pas une minute sans que résonne le bruit d’une pièce tombant dans sa casquette.

Un prêtre qui était assis sur un banc non loin d’eux et qui les observait depuis un moment s’approche alors. S’adressant au clochard portant l’étoile de David à son cou, il dit :
– Monsieur, excusez-moi de me mêler de vos affaires, mais je tenais à vous faire la remarque : vous savez que l’Espagne est un pays catholique… C’est la raison pour laquelle vous n’obtiendrez jamais la charité en arborant un signe judaïque tel que l’Etoile de David !

A ce moment là, le clochard se tourne vers son compagnon avec la croix autour du cou, et il lui dit :
– Dis-donc Moshé, tu te rends compte, ce gars-là veut nous apprendre notre métier !

La blague de la femme à poil

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Furieuse, une dame annonce à son mari :
– Puisque tu es pingre au point de me refuser de l’argent pour m’acheter des vêtements, tu sais ce que je vais faire ? Je vais me promener toute nue, devant la fenêtre grande ouverte, jusqu’à ce que les voisins de la tour d’en face se cotisent pour m’offrir une robe.

Elle a tenu parole. Et ses voisins de la tour d’en face de chez elle se sont, effectivement, cotisés. Pour lui permettre d’équiper ses fenêtres de doubles rideaux.