blague cannibale
Conviction anthropophage
Pour son initiation au monde des adultes, un jeune cannibale doit préparer le dîner. Le prisonnier qu’il doit cuisiner l’intimide :
– Heu !… S’il vous plaît, monsieur, entrez dans la marmite sans histoires, je désire obtenir une bonne note.
L’hésitation de son tortionnaire redonne de l’espoir au pot-au-feu potentiel.
– Je t’obéis mais à une condition : lorsque je te fais signe, tourne- moi le dos et vas t’occuper des légumes, ce sera ton alibi, car j’ai l’intention de prendre mes jambes à mon cou et de filer.
– C’est une mauvaise idée, vous seriez aussitôt repris et servi au dessert, au plus tard au petit déjeuner de demain.
Le prisonnier, fataliste :
– Tu vas donc l’avoir ta bonne note, mais accorde-moi une faveur : ne mets pas d’oignon dans le court-bouillon, j’en ai horreur.
Le vendredi cannibale
Une dame, fort dévote entendait Pierre Sabbagh raconter :
– Un jour dans mon Magazine des explorateurs, j’ai reçu un grand explorateur qui rentrait du fin fond de la brousse. Il avait découvert une tribu primitive qui ne se nourrit que de chair humaine.
La dame fronça les sourcils et questionna d’un air alarmé :
– Même le vendredi ?