Dans un petit village, une femme envoie cet email à une voisine : « D’abord, les grands titres : la fille de la postière est enceinte et elle se demande bien de qui. La charcutière a rompu avec le facteur. La rentrée tardive de l’instituteur lui a valu une correction à coups de manche à balai. Le temps que j’enfile un manteau et on se retrouve au marché pour un commentaire plus approfondi de l’actualité. »
– C’est fou, dit une employée de bureau, le travail qu’on pourrait accomplir dans une journée, à condition qu’aucune collègue ne vienne vous décrire son nouveau régime amaigrissant, vous expliquer comment elle a décidé de cesser de fumer, vous montrer les dernières photos de ses enfants ou encore qu’elle ait simplement envie de bavarder un peu, en revenant de la pause-café.
Trois jeunes religieuses sont dans un compartiment de train, en route vers Paris pour assister à la grande messe des Journées de la Jeunesse célébrée par Jean-Paul II.
Les nonnes sympathisent rapidement et se mettent à discuter. Au bout d’un certain temps, elles se confient leurs pêchés les plus importants.
La première dit : – Mon plus gros pêché, c’est la luxure… Tous les ans, je prends congé du couvent pendant quelques jours et je fais la prostituée. Bien sûr, je l’argent que je gagne en faisant cela, je le donne aux pauvres, mais il n’en reste pas moins que c’est un gros pêché…
La deuxième nonne dit : – Moi, mon plus gros pêché, c’est d’aimer boire. Toutes les économies que je peux réaliser sur une année, je les consomme en quelques jours une fois par an, en me saoulant…
La troisième nonne écoutait ses deux consœurs attentivement, sans dire un mot. Lorsque son tour vint de confesser son plus gros pêché, elle répondit en souriant : – Mon plus gros pêché, c’est de cancaner… Et j’ai vraiment hâte de rentrer au couvent maintenant.