blague campagne

Guérir la dyslexie

Un instituteur de campagne rencontre le père d’un de ses petits élèves.
– Vous savez, je suis inquiet, j’ai peur que votre fils ne soit dyslexique…
– Ah bon ? dit le père en fronçant les sourcils.

Deux jours après, même rencontre :
– Alors, ça va mieux ? demande le père. Après la raclée qu’il a prise hier, ça m’étonnerait qu’il recommence !

L’œil de monsieur

Monsieur appelle la nouvelle bonne, fraîche jeune fille arrivée le matin même de sa campagne.
– Apportez-moi un verre d’eau bouillie.
– La demoiselle s’exécute. Son patron dirige alors un doigt vers son œil gauche et, flop, fait sauter son œil de verre dans l’eau…

La petite bonne, ébahie, ne bouge pas.
– Eh bien ? Qu’attendez-vous ?
– Mais, Monsieur, que vous enleviez l’autre, pardi !

La provision des chèques

Dans la campagne française, un banquier rend visite à son copain paysan, et surprend celui-ci en train de cacher son argent dans une lessiveuse.
– Mon vieux, ce n’est pas sérieux, tu devrais ouvrir un compte en banque.
– Mais ce n’est pas possible, j’ai besoin de pouvoir disposer de mon argent.
– Qu’est-ce que tu racontes ? Ouvrir un compte ce n’est pas bloquer son argent. C’est simplement plus sûr que de le garder chez soi et puis c’est pratique, tu verras ! Par exemple, tu pourras tout payer par chèque…

Le paysan suit les conseils de son banquier d’ami et, dans la semaine qui suit, fait une flopée de chèques. Affolé, le banquier téléphone à son ami.
– Attention, tu fais trop de chèques, il n’y a plus de provision !
– Ah ? Ben c’est pas grave, je vais te faire un chèque !

La blague des mules parisiennes

Un couple de Parisiens a décidé de quitter la ville pour retrouver les joies saines de la vie au grand air. Ils s’achètent une ferme et des animaux et, comme ils ont l’esprit cartésien, décident de commencer par installer chacun d’eux dans son logement adéquat.

C’est ainsi qu’ils installent les porcs dans la porcherie, les poules dans le poulailler, les chevaux dans l’écurie et les vaches dans l’étable. Mais il reste la mule… Où loge-t-on une mule ? Personne n’a jamais entendu parler d’une « mulerie » ou d’un « mulailler » ! Finalement, ils avisent une petite cabane inemployée et se disent qu’elle devrait faire l’affaire.

Malheureusement, à l’instant où la mule va y entrer, ses oreilles touchent le chambranle de la porte et, fidèle à la tradition d’entêtement de sa race, la mule refuse de faire un pas de plus. Les Parisiens essaient de la tirer, de la pousser, rien à faire…
– Il n’y a qu’à agrandir la porte, conclut le mari.

Ils s’attellent tous les deux au travail et commencent à retirer des planches lorsqu’un voisin vient leur rendre visite.
– Mais qu’est-ce que vous faites ? dit-il en rigolant. Vous vous donnez bien du mal pour rien !… Je vais vous montrer. Le fermier prend une pelle et creuse rapidement une petite tranchée.
– Vous vous donnez bien du mal pour rien ! Vous n’avez qu’à donner quelques coups de pelle sous la porte, au lieu de tout démonter !
– Quel idiot, celui-là, murmure le Parisien à sa femme. N’importe qui pourrait se rendre compte que ce sont les oreilles de la mule qui sont trop longues. Pas ses pattes !

Le gilet des cochons

Un petit Parisien est envoyé pour la première fois de sa vie à la campagne, chez des parents éloignés. Il se promène dans la ferme lorsque, tout à coup, il tombe en arrêt devant un spectacle qui le laisse bouche bée. Puis, se reprenant, il court chercher le fermier.
– Monsieur ! Monsieur ! Venez voir, vite !
– Qu’est-ce qu’il y a, mon petit ?
– Là-bas, dans l’étable ! Il y a douze petits cochons qui en ont renversé un gros et qui essaient de lui arracher les boutons de son gilet !