blague buffle

La blague du missionnaire

Un missionnaire arrive dans un village perdu au fin fond de la brousse africaine. Il est reçu aimablement par le chef de la tribu, qui rassemble pour lui toute la population devant la case commune.
– Mes frères, je suis venu vous parler du dieu des Blancs ! lance le missionnaire.
– Bouloukoula ! Bouloukoula ! répondent les Africains.
– Je vais vous apprendre à lire et à compter ! continue le missionnaire.
– Bouloukoula ! Bouloukoula !
– Et nous construirons un dispensaire pour soigner vos malades !
– Bouloukoula ! Bouloukoula !

Le missionnaire, un peu étonné par cet accueil enthousiaste, se tourne vers le chef de la tribu.
– Ça ne s’est pas mal passé, non ?
– Ça aurait pu être pire, dit le chef avec une moue fataliste. Venez, je vais vous faire visiter notre village.

Et il l’entraîne, lui montre toutes les cases, la rivière, l’étable…
– Prenez garde, mon père, dit-il en entrant dans l’enclos où sont parqués les buffles. Vous avez failli marcher dans la bouloukoula !

La blague de la sélection naturelle

Un troupeau de buffles ne peut pas se déplacer plus vite que le buffle le plus lent. Et quand le troupeau est pourchassé par un prédateur, ce sont les buffles les plus faibles qui restent à l’arrière et qui meurent les premiers. Cette règle de sélection naturelle est une bonne chose pour le troupeau dans son ensemble, puisque la vitesse générale et la santé du groupe augmentent avec la disparition régulière de ses membres les plus faibles.

De la même manière, le cerveau humain ne peut pas aller plus vite que le plus lent de ses neurones.

Or, comme chacun le sait, la consommation excessive d’alcool détruit les neurones, mais, naturellement, ce sont les neurones les plus faibles qui sont attaqués en premier lieu. Dans ce sens, la consommation régulière d’alcool élimine les neurones les plus faibles, faisant du cerveau une machine toujours plus rapide et plus efficace, relation causale entre les fêtes de fin de semaine et le rendement des mathématiciens, ingénieurs, économistes, avocats, architectes, etc.

De cette façon, on explique pourquoi, quelques années après la sortie de l’université et après s’être marié, la plupart des professionnels ne peuvent maintenir les niveaux de rendement des étudiants récemment diplômés.

Seule la minorité de ceux qui persistent dans le régime strict de consommation vorace d’alcool peut maintenir les niveaux intellectuels tels qu’ils étaient durant leurs années estudiantines.

Pour toutes ces raisons, ceci est un appel aux armes. Pendant que notre pays est en train de perdre son potentiel intellectuel, nous ne pouvons décemment pas rester à la maison sans rien faire…

…Allons au bar !