blague bousculer

Le goujat au cigare

Au Bar des Amis, vers sept heures du soir, tous les clients sont devant le zinc pour prendre le traditionnel apéro. Soudain entre un homme de forte corpulence, visiblement pas du coin, extrêmement arrogant, avec un énorme barreau de chaise à la bouche…

Il écarte brutalement les gens qui sont sur son passage (même monsieur le maire), se dirige vers le comptoir et allume son énorme cigare à l’aide de la bougie qui se trouve là ! Puis, sans prononcer une parole rebouscule tout le monde et sort…

Le même scénario dure pendant une semaine… Le huitième jour, à la demande du maire qui en a assez d’être bousculé par un inconnu, le patron lui demande :
– Monsieur, pardonnez-moi, mais à qui ai-je l’honneur ?
– Comment cela, « à qui ai-je l’honneur » ? Vous ne me reconnaissez pas ? Cela fait une semaine que je viens ici chaque soir !

Toc toc toc #020

– Toc toc toc.
– Qui est là ?
– Jimmy.
– Jimmy qui ?
– Jimmy lève et je te bouscule, tu ne te réveilles pas… comme d’habitude…

(« Comme d’habitude » – Claude François)

Les nœuds du travail

– Je fais des nœuds à mon mouchoir car j’ai une très mauvaise mémoire. Seulement voilà, j’en ai neuf dans le mouchoir d’aujourd’hui.
– Tu te souviens à quoi ils correspondent ?
– Pas tellement… Si ! Le premier, tout au bord, c’est pour me rappeler que je dois aller travailler demain.
– Et les huit autres ?
– Cela dépend du patron. S’il me laisse tranquille, et ce serait son intérêt de ne pas me bousculer, j’aurai le temps d’y penser.
– Pourquoi serait-ce son intérêt, à ton patron, de te laisser réfléchir à tes nœuds ?
– Pour que je sois efficace dans mon travail après-demain.