Un visiteur essoufflé arrive au siège de la société Lemay, Lemay et Lemay. Un homme l’accueille : – Monsieur, que puis-je pour vous ? – Je voudrais voir M. Lemay. – Je suis désolé mais M. Lemay est actuellement en Californie pour signer d’importants contrats, et il ne sera là que dans une quinzaine de jours. – C’est très embêtant, j’avais une communication urgente à lui faire… Alors voyons… M. Lemay est peut-être là ? – M. Lemay, quant à lui, est à Montréal pour un pèlerinage à Notre-Dame-de-Grâce. Il ne sera au bureau que dans cinq ou six jours… – Tout cela est très ennuyeux ! C’était vraiment urgent et capital ! Comment vais-je faire… Dernier espoir : M. Lemay est-il là ? – Oui, c’est moi, c’est pourquoi ?
Deux commerçants bavardent : – Tu sais, dit le premier, que je suis associé avec Dubois. – Sur quelle base ? – Un accord de cinq ans. Lui apporte son argent et moi, mon expérience. – Et puis, que se passera-t-il dans cinq ans ? – Eh bien, moi, j’aurai son argent et lui, mon expérience.
L’associé majoritaire d’un grand cabinet d’avocats d’affaires déambule dans son bureau climatisé de 120 m². Il s’ennuie. Après avoir consulté ses mails, il décide d’aller voir son principal associé (lui-même plongé dans une partie de Tetris en réseau). Une fois dans le bureau, il lui dit : – Écoute, j’ai une terrible préoccupation à propos de mon épouse (l’héritière grâce à laquelle son cabinet possède ses clients). Je me demande si le fait de lui faire l’amour est une question de travail, ou est-ce juste une question de plaisir ?
Son associé embarrassé, lui répond sans trop se mouiller : – Franchement, je n’en ai aucune idée… – Tu as une heure pour me donner la réponse, ordonne le big boss.
L’associé court voir le manager qui lisait le journal tranquillement dans son bureau et lui pose le problème : – Une question, si mon associé se tape sa femme, à ton avis, c’est une affaire de travail ou c’est juste pour le plaisir ? – Alors là, j’en sais rien, lui répond-t-il. – Tu as 55 minutes pour me répondre !
Le manager va voir son collaborateur senior, en pause : – Si le big boss saute sa chérie, c’est du travail ou du plaisir ? – Franchement je ne peux pas te répondre. – T’as 45 minutes !
Celui-ci va voir son collaborateur junior. – Si le vieux baise sa meuf, c’est du taf ou c’est juste pour le fun ? – J’en sais rien. – 20 minutes !
Le collaborateur junior va donc voir un de ses stagiaires, complètement débordé par le travail : – Oh ! le stagiaire ! Une question ? – Pas maintenant, j’ai du travail par-dessus la tête, j’ai pas le temps, j’ai plein de trucs à faire. – C’est super urgent ! Il faut que tu répondes. – Vas-y ! C’est quoi ? demande le stagiaire. – Si le big boss fait l’amour à sa maîtresse, c’est du boulot ou du plaisir ? – Arrête, trop facile, c’est du plaisir ! affirme le stagiaire. – Attends ! Mais comment tu peux le savoir aussi vite ?
Le stagiaire répond, indigné : – Dans ce cabinet, si jamais c’était du boulot, c’est moi qui serais en train de me la taper !
Pierre et Roger sont associés. Pierre mange chez son associé car sa femme est partie rendre visite à sa mère. (Roger n’est pas encore rentré). – Eh bien ! Quel repas ! Je savais que mon associé avait une femme ravissante, mais il m’avait caché qu’elle était aussi une excellente cuisinière… – Pierre, je pense que je ferais mieux de te prévenir, Roger sera là dans une heure, minaude la femme de l’associé. – Mais… je ne fais rien, proteste Pierre. – Je sais, dit elle en soupirant, je voulais juste que tu saches de combien de temps tu disposais.