blague asile

La visite des fous

Deux fous récemment sortis de l’asile se rencontrent dans la rue.
– Salut, dit l’un. Alors, qu’est-ce que tu deviens ?
– Rien de spécial. Tu viens chez moi ? Je vais te faire visiter mon appartement.

Les voilà tous les deux partis, bras dessus bras dessous. Arrivés devant une porte d’immeuble, ils entrent et commencent à monter les escaliers à quatre pattes. Après avoir atteint péniblement le sixième étage, le premier ouvre une porte avec difficulté. Une fois entrés, il fait faire à son ami le tour de l’appartement :
– Tu vois, ici, c’est la cuisine où je prends mes repas. Là, le salon… Qu’est-ce que tu en penses ?
– C’est bien. Il y a beaucoup de pièces ? – Oui, pas mal… Tiens, suis-moi… Ici, c’est ma chambre à coucher : ça, c’est mon lit. Tu vois, il y a une femme dedans. Et le type qui est à côté d’elle, c’est moi.

Déménagement de fous

On déménage dans un asile de fous… Le médecin-chef demande de l’aide à un malade pas trop atteint…
– Monsieur Martin, soyez gentil, pouvez-vous monter cette armoire au troisième étage ? Mais, prudence, elle est très lourde, demandez donc à M. Dupont de vous aider.
Un éclair traverse le regard de Martin… Il a compris.

Vingt minutes plus tard, le psychiatre retrouve Martin sur le palier du troisième avec à ses côtés l’armoire. Il est rouge, coule de sueur, le médecin inquiet lui dit :
– Mais enfin, monsieur Martin, je vous avais dit de demander de l’aide à Dupont… Où est-il ?
– Mais, docteur, c’est ce que j’ai fait : Dupont est là, dans l’armoire, il porte les cintres.

La folie des étages

Le directeur d’un asile de fous fait visiter le bâtiment à un journaliste :
– Dans le premier étage, c’est ceux qui sont un peu fous, dans le deuxième c’est ceux qui ne sont pas très fous, au troisième, ceux qui sont moyennement fous, au quatrième, ceux qui sont assez fous, au cinquième c’est ceux qui sont très fous, au sixième, c’est les fous dangereux, et au septième, c’est mon bureau !

Folle évasion

Dans un asile, un fou est en train de barbouiller les murs de sa chambre avec sa mousse à raser. L’infirmière qui passe par là lui demande ce qu’il fait :
– Chut… ne le répétez pas ! Je vais m’évader, alors je commence par raser les murs.