blague antisémitisme
Le sauvetage des écoliers allemands
Ça se passe à Berlin au début des années quarante. Un lion s’est échappé d’un zoo et s’apprête à foncer sur une bande d’écoliers qui sortaient de classe. Voyant ça, un homme saisit un couteau et sans hésiter saute sur le lion et l’égorge net.
Ayant assisté à la scène, un gradé de l’armée demande à l’homme de se nommer pour que celui-ci puisse être montré en exemple au peuple allemand.
Au début l’homme refuse, mais devant les acclamations de la foule, décide de se nommer :
– Je m’appelle Jacob ! Jacob Lévy ! »
Le lendemain, on pût lire à la une des journaux :
« UN JUIF SANGUINAIRE S’ATTAQUE À UN PAUVRE LION. »
Antisémitisme au travail
C’est le jeune Isaac qui va trouver son patron et qui lui dit :
– Je ne peux plus travailler chez vous. Tous vos employés sont antisémites !
– Quoi ? Qu’est ce que vous racontez-la ? Qu’il y en ait un ou deux, je veux bien, mais pas tous !
– Si je vous dit qu’ils sont tous antisémites ! D’ailleurs j’ai fait un test… Je leur ai tous posé la même question, et ils ont tous fait la même réponse ! Ils sont tous antisémites, j’vous dit !
– Mais c’est quoi cette question ?
– Je leur ai demandé ce qu’ils penseraient si on exterminait tous les juifs et tous les coiffeurs…
– Les coiffeurs ? Pourquoi les coiffeurs ?
– Ben, vous voyez, vous aussi !
Pour échapper au pangermanisme
Berlin 1934. Hitler est au pouvoir et applique ses théories pangermanistes.
Un homme se présente au bureau d’état-civil, et s’adresse affolé au fonctionnaire :
– Monsieur, il faut que je change de nom, vite.
– Bien, voici les conditions (formalités, prix, délai)… Alors Monsieur, quel est votre nom actuel ?
– Adolf Blumensteinovitchthal.
– Ah oui, effectivement, je comprends… et comment souhaiteriez-vous vous appeler ?
– David Blumensteinovitchthal…
Le Pen aux enfers
C’est Le Pen qui va en Enfer. Au bout de deux mois, Satan est excédé :
Le Pen passe son temps à s’engueuler avec Stirbois qui a déjà fondé le Front Infernal, et il a commencé un fichier secret des diablotins de fraîche date. En plus, De Gaulle et Mitterrand ne le supportent pas.
Satan envoie un e-mail à Dieu :
« From : Satan
To : Dieu
Subject : Le Pen
Cc : U Eco
Dis donc, collègue, le gars Le Pen il n’a rien à faire chez moi. Avec ses états de service en Algérie, il a tué le nombre de Sarrasins requis pour entrer au Paradis. Je sais, c’est plus les croisades mais le règlement c’est le règlement.
— Satan »
Le pauvre Dieu, décidément trop bon, récupère donc Le Pen et le confie à St Pierre. Celui-ci regarde dans son grand livre pour voir ce que le borgne sait faire.
« Ha ha, j’ai du boulot pour vous. Voyez-vous, le Paradis est encombré d’une foule de gens qui n’ont rien à y faire, qui ont profité du laxisme ambiant. Landru, que voici, a été admis sur intervention de St Paul, parce qu’il n’avait tué que des femmes. Saint Just à cause d’une confusion sur son nom. Et voici au loin les 3000 embryons anglais et le jumeau malchanceux qui rappliquent sans avoir été baptisés. C’est le bordel, je vous donne carte blanche. »
Deux mois plus tard, Dieu sort de son nuage et entend un grand silence. Au détour d’un cumulus, il croise Jeanne d’Arc avec un anneau dans le nez, Saint Cyr le crâne rasé, et deux archanges dont les ailes tatouées dépassent de leur blouson de cuir.
Inquiet, il regarde à droite et à gauche, et finit par apercevoir, au loin, dans les flammes de l’enfer, Marie, Joseph, David, Moise, St Pierre les apôtres et même Jésus, qui lui crie :
« Il a viré les Juifs ! »
Alors il se retourne et tombe sur Le Pen qui lui dit :
« Yahvé, Yahvé, c’est quoi comme nom ? Ca fait longtemps que vous êtes au Paradis ? »