blague agonie

La faute d’Omar

Les perles : la justice

« Omar m’a tuer » : assurément la faute d’orthographe la plus médiatisée des quinze dernières années. Qui l’a signée ? Ghislaine Marchai, la riche veuve de Mougins, au terme d’une agonie sanglante, pour désigner Omar Raddad, son jardinier marocain ? Ou bien quelque machiavélique assassin qui aurait voulu montrer du doigt Omar pour mieux s’épargner lui-même ?

La délicatesse incarnée

Un homme s’apprête à rendre visite à un ami très malade, mais, avant, on le prévient :
– Faites attention : il ne connaît pas la gravité de son cas. Bien sûr il est condamné mais l’ignore. Et c’est mieux ainsi. Alors faites attention.
– Oh ! dit l’homme, n’ayez crainte, je suis la délicatesse personnifiée.

Et il se rend au chevet du malade. Mais celui-ci habite au cinquième étage d’un immeuble sans ascenseur, et quand notre homme arrive en haut, il se trouve sans souffle. Pour comble, devant le lit du mourant, il est pris d’une quinte de toux inextinguible. Alors entre deux expectorations, il lance :
– Bon sang, moi aussi, je crois bien que je vais crever…

Trompé en général

Un général va mourir. Près de lui, sa femme pleure à chaudes larmes et ce spectacle émeut le vieux militaire qui se sent des remords.
– Ma chérie, il faut que tu saches, murmure-t-il. Je t’ai trompée deux fois au cours de nos cinquante ans de mariage.
– Moi aussi, chéri, je t’ai trompé deux fois, dit la générale. Une fois avec un charmant sous-lieutenant d’artillerie, une autre fois avec le vingt- huitième régiment de hussards.

La mort du juif catholique

Sur son lit de mort, un vieux Juif se convertit au catholicisme. Le prêtre lui met dans la main un Christ d’argent. Dans un râle d’agonie, le mourant dit :
– Trente euros ! J’en donne trente euros !