blague accent
Un pied-noir à Oxford
C’est un juif tunisien qui en a marre que son fils ait un putain d’accent pied noir à couper au couteau que c’est pas bon pour son avenir et qui l’envoie à Oxford pour apprendre bien tout comme il faut avec la manière que même les manuels de comment qui faut vivre, à la vérité, ils savaient pas que c’était possible.
Au bout d’un mois, il va voir le doyen de l’université d’Oxford avec la panoplie complète : la chemise, l’attâchécâz, la gourmette, la dent de sanglier sur la moquette et les dents de devant que plus brillant, c’est que t’as pas mis les lunettes de soudeurs pour regarder :
– Alors Monsieur le Doyen, il travaille bien mon fils ?
Et l’autre :
– Pohpohpoh, comment qu’il apprend vite ! La vie d’ma mère, même le prôfesseur de français qu’on vous a dit qu’il allait viendre, jamais il a pensé que çà, un jour ça pouvait que çà y est !
La poule et le philosophe
C’est une classe du C.P. dans une école primaire en banlieue parisienne. La maîtresse essaie d’intéresser la classe à l’actualité. Elle dit :
– En ce moment, les étudiants de terminale passent l’épreuve de philosophie du baccalauréat. Qui peut me dire ce que c’est un philosophe ?
Aziz lève le doigt et dit :
– Moi madame, moi je sais : un philosophe c’est une poule !
Tout le monde rigole dans la classe. La maîtresse intervient :
– Mais non Aziz, ça n’a rien à voir !
– Mais si m’dame, parce que encore hier, mon père il a dit à table : « c’est la poule qui fi lo sophe. »