Une femme entre dans un bar sur le coup des onze heures du soir, et elle commande deux whiskies.
Un avalant le premier verre cul-sec, elle dit :
« Celui-ci, c’est pour ma connerie ». Puis, avant d’avaler le second verre d’un trait, elle ajoute : « Et celui-ci, c’est pour ma honte ».
Tout de suite après, elle recommande deux autres whiskies, et au moment de boire le premier, elle dit :
« Celui-ci, c’est pour ma connerie… » et avec le second verre : « Et celui-ci, c’est pour ma honte ».
Elle est en train de commander ses cinquièmes et sixièmes whiskies lorsque le barman lui demande :
– Excusez-moi si je suis un peu trop curieux, mais, pourquoi trinquez-vous à votre honte et à votre connerie ?
La femme hésite un peu, et puis elle se confie au barman :
– J’ai l’habitude de faire mon ménage toute nue. Tout à l’heure, alors que j’étais en train de décaper une tache sur le parquet, mon Dogue Allemand m’a sauté dessus et il m’a… enfin, il m’a prise quoi… »
Le barman a du mal à réprimer un sourire :
– Ça, je suppose que c’était votre honte, dit-il.
– Non, répond la femme. Ça c’était ma connerie. La honte, c’est quand on s’est retrouvé « collés » et qu’il m’a entraîné dehors, sur le trottoir, pendant les 20 minutes qui ont suivi.