C’est un pilote d’Airbus qui commence à avoir la vue sérieusement basse. Comme tous les ans, il lui faut passer la visite médicale.
D’habitude, son défaut oculaire passait inaperçu car le pilote connaissait par coeur le panneau des lettres à lire…
Mais cette année, le panneau des lettre a changé, et lorsque le pilote se met à réciter n’importe quoi, le pot-aux-roses est découvert !
Le docteur découvre que le pilote est presque aussi myope qu’une taupe. A tel point qu’il se pose la question :
– Comment un pilote avec une vue aussi mauvaise que la votre peut parvenir à faire voler un Airbus sans problème ? Par exemple, comment faites vous pour trouver la place de l’avion sure les pistes ?
– Oh, ce n’est pas très dur. Tout ce que j’ai à faire, c’est de suivre les indications du contrôleur au sol à la radio. En plus de cela, il y a les marques au sol que je connais par cœur depuis que je pilote.
– Je peux comprendre ça, mais comment se passe le décollage ?, demande ensuite le docteur.
– Là encore, c’est facile. Je dois simplement placer l’avion correctement au début de la piste. Puis dès que j’ai l’autorisation par radio, je mets pleins gaz, je tire sur le manche et hop on décolle.
– Et une fois en l’air ?
– Oh, de nos jours, tout est automatisé. L’ordinateur de bord connaît notre destination. Tout ce qu’il me faut faire une fois le décollage terminé est d’appuyer sur le bouton du pilotage automatique, et ensuite l’avion se débrouille tout seul.
– Admettons. Mais je voudrais bien savoir comment vous atterrissez…
– Ah ça, c’est la partie la plus facile : Je n’ai qu’à suivre les indications données par la tour de contrôle de l’aéroport. Le contrôleur aérien me place sur le bon axe de descente. A ce moment là, je diminue les gaz, et j’attends que le copilote crie : « HÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !! » Là je remonte le nez de l’avion et on atterrit impeccable.