Madame Blumenstein bat le rappel auprès de tous les amis de la famille :
« Nous venons d’adopter un chien qui est extrêmement intelligent. Pourquoi ne pas venir nous rendre visite pour chabbat ? Vous pourrez l’entendre jouer du piano ! »
Chabbat arrive, et dans le salon des Blumenstein, les invités sont émerveillés lorsqu’ils peuvent voir et surtout entendre le brave Médor interpréter Chopin sans fausse note.
A tel point que madame Goldberg, un peu jalouse, avoue à son hôte :
« Dis-donc Rebecca, tu dois être drôlement fière d’avoir un chien si doué !… »
« Oï, pas tant que ça… » répond madame Blumenstein, « C’est mon mari qui lui a appris le solfège. Moi je voulais qu’il fasse médecine ».