Par lettre et par téléphone, un casse-pied relance un virtuose qui doit donner, en sa ville, son unique concert de l’année et à guichet fermé. N’obtenant pas satisfaction, l’anonyme casse-pied se rend à la salle de concert et guette l’arrivée du pianiste. Le voici qui arrive :
– Ah monsieur, c’est moi qui vous ai écrit et téléphoné pour une place. Pourriez-vous me donner satisfaction ?
– Je n’ai qu’une place, une seule place à ma disposition, monsieur. Et je vous l’offre, oui.
– Je ne sais comment vous remercier, monsieur. Où est-elle, cette place ?
– Au piano, monsieur.