Un petit garçon doit fêter son dixième anniversaire. Son papa lui propose de lui acheter un beau cadeau pour marquer l’événement. Le petit garçon réfléchit et déclare à son papa :
– Papa, je voudrais bien, pour mon anniversaire, avoir un animal.
– C’est une très bonne idée, mon garçon, mais lequel ?
– Eh bien papa, je voudrais bien un cochon…
– Un cochon !? Ça va pas la tête ? Ça pue un cochon, c’est méchant, ça mange tout ce qu’il trouve !
– Mais non, papa, un tout petit cochon, avec la queue en tire-bouchon, tout rose, tout mignon…
– Pas question !
Le gosse fait un caprice épouvantable et le père cède. L’enfant promet de s’en occuper, de le nettoyer, de lui donner à manger et tout et tout. Ils achètent un tout petit cochon rose, avec la queue en tire-bouchon, et le petit garçon déclare :
– Nous l’appellerons Gercy !
Gercy, quel drôle de nom se dit le père… En fin, si ça lui fait plaisir. Et tout se passe bien au début. Puis est advenu ce qu’il devait advenir : le gentil petit cochon devient un immonde porc qui pue. Le père décide de parler à son fiston.
– Mon petit garçon, ton cochon, il a bien vécu, il a bien mangé, il s’est bien amusé. Maintenant, il va devenir ce que deviennent les cochons : du saucisson, du jambon…
– Tu veux dire qu’on va le tuer ? Pas question !!! Je ne veux pas qu’on fasse du mal à Gercy !
Le père réfléchit et trouve un compromis :
– Ton cochon, on va le donner au zoo. Comme ça, tu pourras le voir quand tu voudras, et il aura de la compagnie, il sera bien soigné.
Le petit garçon accepte. Quelle est la morale de l’histoire ?
La morale, c’est qu’il est dangereux de se pencher aux fenêtres des trains.
Bon, vu comme ça, ça peut paraître un peu bizarre… J’explique:
E pericoloso sporgersi (Et père y colle au zoo c’porc Gersy).