Du temps de la guerre froide, Marchais reçoit un coup de fil :
– Camarade Marchais, ici le camarade Brejnev. Je suis à Paris pour la journée; puis-je vous rendre visite ?
– Bien sûr camarade Brejnev, c’est un grand honneur.
Il raccroche, et son perroquet se met aussitôt à entonner une litanie : « A mort Brejnev » et il n’arrête pas. On sonne a la porte et le perroquet n’arrête toujours pas. Alors Marchais le cache dans le premier endroit insonorisé qui lui vient à l’esprit : le congélateur.
Brejnev entre et Marchais lui propose une vodka.
– Bonne vodka, camarade Marchais. Mais nous autres soviétiques la buvons plus fraîche. Ne bougez pas, je vais chercher de la glace.
– NON !
Trop tard, Brejnev a ouvert le congélateur et se retrouve nez à nez avec un perroquet grelottant. Il le prend dans ses bras et le caresse en disant « pauvre petite bête ». Marchais est bien ennuyé et doit lui expliquer toute l’histoire. A ce moment-là, le perroquet se met à crier : « Vive Brejnev ».
Et Brejnev de dire :
« Tu vois camarade Marchais, le goulag, ça a du bon… »