Trois petits marseillais, tous fils de pilotes de ligne, vantent l’avion de Papa.
Le premier :
– Ben l’avion de mon papa, il est tellement grand qu’on peut y mettre tous les joueurs de l’OM avec leurs supporters, et il reste encore assez de place pour l’autre équipe ! – Peuh !, fait le second, il est minuscule l’avion de ton papa. L’autre jour, le mien, il transportait l’équipe de l’OM, celle du PSG, les arbitres, la télé, et tous les supporters, pour aller jouer le match à Nouillorque, vu que le Parc des Princes était trop petit. En arrivant à l’aéroport, pof ! Pas de bol, une grève des contrôleurs aériens. Et tu sais ce qu’ils ont fait ? Hé ben, ils ont joué le match dans l’avion !
– Beuah ! Rikiki l’avion, fait le troisième. L’aut’ jour, mon papa, aux commandes, il entend un bruit bizarre, comme un bourdonnement. Il dit au copilote : « Prends la Twingo et va voir si ça vient pas de chez le radio. » Le copilote s’exécute. Une heure passe, deux heures, trois heures… 8 heures plus tard, le copilote revient :
– J’ai rien trouvé. Qu’est-ce que je fais ?
– Tu prends la 309, et tu vas voir si ça vient pas des moteurs.
Un jour passe, deux jours, trois jours, une semaine, et le copilote revient finalement, tout aussi bredouille.
– Prends la Safrane, et va voir à l’arrière.
Une semaine, deux semaines, un mois, deux mois passent avant que le copilote revienne.
– Ça y est, j’ai trouvé !
– C’était quoi ?
– Ben y’a un couillon qu’avait oublié de fermer le hublot des toilettes, alors y’a un 767 qu’est rentré par là, et il tournait autour du plafonnier en faisant « Bzzz… bzzz… ».