Deux copains Jacques et André profitent de quelques jours de vacances pour aller faire de la randonnée dans le Cantal. Malheureusement, alors que la journée tire à sa fin, il se font prendre dans un énorme orage. Aucun abri naturel n’étant en vue, ils se dirigent vers une ferme toute proche.
Lorsqu’ils frappent à la porte, ils sont accueillis par une très jolie femme qui leur offre aussitôt l’hospitalité pour la nuit. Elle les fait entrer et explique :
– J’ai perdu mon mari le mois dernier. Je ne voudrais pas que les voisins jasent si ils apprennent que je vous héberge plus longtemps, vous comprenez ?
– Oui bien sûr, ne vous en faites pas. D’ailleurs, nous irons dormir dans l’étable et nous ferons simplement sécher nos vêtements dans votre maison.
Neuf mois après cet épisode Jacques reçoit une lettre du notaire de la veuve… Il appelle aussitôt son copain André :
– Dis-donc Dédé, tu te souviens de cette jolie veuve qui nous avait hébergés dans le Cantal lors de ce terrible orage ?
– Oui, pourquoi ?
– Est-ce que, par hasard, au cours de la nuit, tu n’aurais pas quitté l’étable où nous dormions pour aller la retrouver et faire l’amour avec elle ?
– Heu… Oui c’est vrai..
– Et est-ce que, toujours par hasard, tu n’aurais pas utilisé mon nom à la place du tien ?
André rougit et répond :
– Oui, c’est vrai. Qu’est-ce qui se passe ? Elle est tombée enceinte ? Elle te fait des misères ?
– Non non, c’est plutôt l’inverse. Elle vient de mourir accidentellement et elle m’a légué tout ce qu’elle possédait.