C’est une femme qui est à l’article de la mort. Son mari lui tient la main, près du lit. Le mari a des larmes qui coulent doucement le long de ses joues. Bref, c’est triste. La femme essaie de parler :
« Chéri… »
Le mari l’interrompt :
« Chut. Ne parle pas. »
Mais la femme insiste de sa voix fatiguée et chevrotante :
« Chéri, laisse-moi parler. Je dois t’avouer quelque chose… »
Le mari, tout en sanglots :
« Tu n’as rien à avouer. Tout va bien. »
La femme :
« Non tout ne va pas bien. Il faut que je t’avoue une chose sinon je ne pourrai pas mourir en paix : je t’ai trompé ! »
Le mari alors lui sert la main avec affection et répond :
« Ne te préoccupe pas de ça. Je suis au courant. Pourquoi t’aurais-je empoisonnée sinon ? »