La justice australienne s’est retrouvée dans l’incapacité de condamner une pratique frauduleuse qui a fait la fortune des deux ou trois comiques qui en ont eu l’idée. Ils ont mis des publicités dans plusieurs journaux, assurant qu’ils étaient spécialisés dans l’importation de films pornos, et qu’ils pouvaient obtenir à leurs clients n’importe quelle film de leur choix. Comme les prix pratiqués étaient plutôt intéressants, pas mal de clients ont décidé de passer commande et ont envoyé leur petit chèque.
Cependant, après plusieurs semaines d’attente, les clients ont fini par recevoir une lettre leur expliquant que tout compte fait la loi australienne ne permettait pas l’importation de matériel pornographique… Joint à la lettre, il y avait un chèque libellé à leur nom du montant exact de la somme qu’ils avaient payée. Remboursés, donc ?
Ce serait sans compter un petit détail qui a fait que moins de 10% des clients ont osé aller encaisser le chèque : le nom du titulaire du compte était : « Sodomie, Fétichisme et Perversions, S.A. »