Les perles : la justice
Claude Buffet est un petit truand médiocre, spécialisé dans la courageuse agression des femmes seules, qui regrette dans un premier temps de n’être condamné qu’aux travaux forcés à perpétuité. Alors, il tente l’évasion de la prison de Clairvaux et tue deux otages, une infirmière et un gardien.
Quand, devant la cour d’assises de Troyes, au mois de juin 1972, l’accusation réclame à son encontre la peine capitale, Buffet se dresse sur son banc et crie « Bravo, monsieur Richon ! » à l’adresse de l’avocat général. Puis il lance aux jurés : « Tout à l’heure, vous avez crié « À mort, fumier ! ». Cette mort, vous allez me la donner. Et vous ne savez pas comme vous allez me rendre service… »
Buffet, jusqu’au bout, jouera l’insolence. Il ira à la mort en fanfaronnant. Mais il mourra déçu : il avait demandé à être exécuté couché sur le dos… pour voir tomber la lame. Un privilège de forte tête, qui lui sera, hélas, refusé.
Le matin de l’exécution, Bontemps aurait été décapité le premier et lorsqu’ils sont venus chercher Buffet dans sa cellule, il aurait déclaré » alors, c’est fini le Bontemps ! «