Une femme a déserté le domicile conjugal. Trois ans après, abandonné par son amant, elle manifeste le désir de retrouver sa place au foyer. Des amis communs s’entremettent et arrivent à convaincre le mari délaissé d’ouvrir grands ses bras à l’infidèle.
– Surtout, recommandent-ils à la femme volage, quand tu le reverras, n’aie pas l’air coupable. Sois naturelle.
– Faites-moi confiance, répond-elle.
Effectivement, elle arrive, très décontractée, fait une grosse bise à son mari et après avoir jeté un coup d’œil à sa montre, lui dit :
– Je suis un peu en retard, mon Biquet. J’espère que tu ne t’es pas inquiété. Ce lambin de coiffeur n’en finissait pas de terminer ma décoloration.