Un gendarme en moto arrête un gars pour excès de vitesse manifeste.
Le policier :
– Monsieur, pourrais-je voir votre permis de conduire, s’il vous plaît ?
Le conducteur :
– Je n’en ai plus. On me l’a retiré il y a des mois après 5 infractions graves.
– Puis-je voir les papiers du véhicule ?
– Je ne sais pas. Ce n’est pas ma voiture, je l’ai volée.
– Le véhicule est volé ?
– C’est exact. Mais maintenant que j’y pense, j’ai cru voir des papiers dans la boîte à gants, quand j’y ai rangé mon revolver.
– Il y a un revolver dans la boîte à gants ?
– Oui, Monsieur. C’est là que je l’ai mis quand j’ai tué cette femme et pris sa voiture.
– Vous… vous avez tué la propriétaire de cette voiture ?
– Oui, Monsieur. Le cadavre est d’ailleurs encore dans le coffre.
– Le… le cadavre est dans… le coffre !?
– Oui, Monsieur. Le gendarme recule de deux pas, empoigne son revolver, sa radio et appelle des secours, qui arrivent vite fait, encerclant la voiture.
Un officier s’approche du conducteur.
– Puis-je voir vos papiers, Monsieur ?
– Voici.
Les papiers sont en règle.
L’officier :
– Puis-je voir les papiers du véhicule ?
Le conducteur ouvre la boîte à gants, les 10 tireurs d’élite entourant la voiture, épaulent. Le conducteur sort les papiers. Il est bien le propriétaire de la voiture.
L’officier, jetant un oeil dans la boîte :
– Vous n’avez pas d’arme ?
– Non, Monsieur.
– Voulez-vous sortir de votre voiture, sans mouvement brusque, et ouvrir votre coffre ?
Le conducteur sort. Ouvre le coffre. Qui est vide, évidemment.
L’officier :
– Je ne comprends pas, Monsieur, il m’a été rapporté que vous conduisiez, sans papiers, cette voiture volée après avoir tué sa passagère au moyen d’une arme cachée dans la boîte à gants, et dont le corps se trouvait dans le coffre…
– Et je suppose que le type qui vous a raconté cela vous a dit aussi que je roulais trop vite…