Ça se passe à l’ONU en pleine discussion sur l’Irak. Question existentielle : Saddam Hussein possède-t-il réellement des armes de destruction massive et faut-il exploser tout l’Irak ?
Dominique de Villepin et son homologue américain Colin Powell discutent apremement d’une éventuelle résolution permettant aux USA d’attaquer l’Irak.
Petit à petit le conflit dégénère. Pas moyen de se mettre d’accord.
Ça gueule, ça hurle, ça manifeste, ça se traite de tous les noms d’oiseaux jusqu’au moment où Colin Powell propose une solution :
– Ecoutez, on va faire un concours. Celui qui supporte le plus la douleur aura gain de cause. Alors, on se frappe dans les couilles, et le premier qui dit qu’il a mal, il a perdu et il accepte que l’autre fasse ce qu’il veut. Ça va comme ça boy ?
– C’est d’accord. Mais c’est moi qui frappe en premier, honneur au vieux continent ?
L’américain ayant acquiescé, Dominique de Villepin assène un formidable coup de latte en plein dans les roubignoles du secrétaire d’Etat américain.
Colin Powell a bien du mal à retenir un cri de douleur tellement le coup était puissant. Il est tout rouge (rouge foncé évidemment…), plié en deux, puis il passe au bleu (toujours le bleu sombre…), est plié en quatre, et finit par se relever, livide (c’est à dire blanc foncé…) mais fier d’avoir enduré la souffrance si héroïquement.
Alors il se dirige vers le français et dit :
– Bon, c’est mon tour, hein ?
Et de Villepin de répondre avec un petit sourire narquois :
– Bah, non… Finalement vous pouvez faire ce que vous voulez…