La vie, la mort sont mortes vies Quand de l’amour on a envie Partout ailleurs les yeux brûlants Brisant le silence hurlant Et mourant la vie, vent la mort L’amour est fort, le reste a tort
Lazzi
ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.
Me plonger, veule et tourmenté Nager dans de sombres pensées Visiter des mondes inconnus La mort, la vie est l’horreur nue Me fondre entier dans cet enfer Où rien n’est que je préfère Ubiquité noire de la mort Retraçant le même effort Isolé dans l’immensité Réjouis de tout oublier Ostracisme forcé ou voulu Us tracé que la vie n’a plus Morbidité de ce monde Où sont mortes toutes les blondes Une nuit passée à vivre Rustre qui toujours s’enivre Imbécile qui y a cru Refus mérité tu as eu
Lazzi
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Quand on la voit elle est si belle Quand on veut lire dans ses yeux Quand on écoute ses aveux Elle apparaît si peu sûre d’elle
Elle ne peut cacher sa faiblesse Elle ne veut pas se voir vraiment Elle a si peur et elle se ment Quand nos agissements la blessent
Quand quelqu’un l’approche tendrement Quand pour elle il voudrait tout faire Quand il désire la satisfaire Elle ne veut pas, évidemment
Elle n’a jamais voulu comprendre Elle n’a jamais vécu que gris Elle ne donne que son mépris Quand le bonheur on veut lui rendre
Lazzi
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Solitaire, ne rêvant que de lui Et ne pensant qu’à soi, oui, mais pourquoi ? Pourquoi fuis-tu, fuis-tu même tes amis ? Pourquoi vis-tu seul, replié sur toi ?
Je l’ignore. Peut-être suis-je ainsi né, Né pour être seul et m’en trouver mieux. Pourtant je me souviens de toutes ces années Que j’ai passé en me voilant les yeux
Me disant que tous je les connaissais, Et que j’étais comme eux une partie, Partie d’un tout, d’un monde qui naissait. Ce monde est né et je me suis enfui.
Solitaire, ne rêvant que de lui Et ne pensant qu’à soi, il l’est un peu. Mais de chaque lieu aussitôt parti, Il cherche celle qui le rendra heureux.
Lazzi
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