Blagues

Contraception paysanne

Dans un petit village perdu au fin fond de la Corrèze, une brave paysanne va voir le docteur.
– Docteur, j’ai encore un polichinelle dans l’tiroir. Vos fichues pilules n’ont servi à rien !
– Les pilules contraceptives que je vous ai prescrites ? Impossible. À moins que vous ne les ayez pas prises chaque jour.
– Bien sûr que je les ai prises chaque jour, docteur ! dit la paysanne. Mais à chaque fois ces foutues pilules sont retombées par terre !

Prisonnier drôlement politique

Deux prisonniers russes bavardent à l’heure de la promenade.
– Tu es en prison pour quoi, toi ?
– J’ai eu le malheur de raconter une histoire politique. Et toi ?
– Moi ? J’ai eu le malheur de sourire en l’entendant !

Rafraîchissement écossais

En vacances en Écosse, le brave et honnête Martin prend en stop un automobiliste dont la voiture était tombée en panne d’essence. Les deux hommes sympathisent, et Martini apprend bientôt que son passager n’est autre que Angus MacDouglass, le propriétaire de la célèbre marque de whisky MacDouglass.

Arrivé chez lui, l’Écossais propose à Martin d’entrer quelques instants, et l’installe dans sa bibliothèque de son splendide manoir. Les minutes passent et Martin, un peu déçu de ne pas s’être vu proposer un verre de scotch en guise de remerciement, s’apprête à prendre congé.
– Attendez ! s’écrie Angus MacDouglass. Vous n’allez pas me quitter sans vous rafraîchir !

Et il se précipite vers une fenêtre qu’il ouvre en grand…

La blague des traditions paysannes

Une servante de ferme quitte ses anciens patrons et se présente chez un propriétaire voisin. Le fermier la questionne :
– Vous êtes restée vingt ans chez vos anciens patrons. Pourquoi les avez-vous quittés ? Vous n’y étiez pas bien traitée ?
– Oh, si. J’étais bien nourrie, bien logée. J’avais la Sécurité sociale et la retraite…
– Eh bien alors… ?
– Là-bas, à chaque fois qu’un animal mourait, on nous le servait à table : les lapins, les canards, les poulets. Et quand c’était un cheval ou un cochon, on en mangeait toute la semaine.
– Vous savez, c’est partout pareil. Ici aussi, on fait la même chose.
– Mais vous avez un grand-père ou une grand-mère ?
– Non, je suis seul avec ma femme. Pourquoi ?
– Parce que hier, d’où je viens, le grand-père est mort !

La blague du chahut lycéen

Un matin, les élèves d’une classe de terminale ont la surprise de se retrouver seuls. Pour une fois, c’est le prof qui est malade.
– Aucun surveillant n’est libre pour diriger votre étude, dit le directeur de l’établissement. Mais vous êtes assez grands pour vous garder vous-mêmes. Restez tranquilles et ne dérangez pas les autres classes, c’est tout ce que je vous demande !

Dix minutes plus tard, bien évidemment, il règne dans la salle un chahut indescriptible. Fou de rage, le directeur ouvre la porte à la volée, fonce dans la classe et saisit par le bras trois chahuteurs au hasard.
– Toi ! dit-il au premier. Que faisais-tu debout ?
– J’écrivais des poèmes au tableau, répond l’adolescent.

Le directeur y jette un coup d’œil, et ce qu’il y lit parvient à le faire rougir.
– Tu n’as pas honte d’écrire des cochonneries pareilles ? Renvoyé trois jours ! Au suivant : toi, que faisais-tu debout ?
– J’étais allé fumer une cigarette, répond le deuxième potache.
– Fais voir ?

Avec horreur, le directeur découvre qu’en fait de cigarette, c’est un joint de marijuana que l’élève dissimule au creux de sa main.
– Quel scandale ! Renvoyé dix jours ! Et toi, le dernier, que faisais-tu debout ?
– Je jetais du papier par la fenêtre, m’sieu.
– C’est tout ? Bah, ce n’est pas bien grave… Une heure de colle pour toi, ça suffira…

À cet instant, la porte s’ouvre et un élève hirsute, couvert d’ecchymoses, saignant du nez et boitant bas entre dans la classe.
– Qu’est-ce que c’est que cette tenue ! s’exclame le directeur. Comment t’appelles-tu, toi ?
– Dupapier, m’sieu.