Humour noir

Une paire de chaussure si confortable…

C’est un gars qui rentre chez le marchand de chaussures. Il dit au vendeur :
– Je voudrais une paire de chaussures en cuir, mais avec un cuir très très fin.

Alors le vendeur lui amène une paire de chaussures en cuir de vachette. Le gars les essaie et dit :
– Non, ce n’est pas assez souple.

Alors le vendeur amène une autre paire de chaussure en disant qu’il s’agit de cuir de chevreau. Le gars essaie les chaussures et dit :
– Non, ce n’est pas encore assez souple.

Finalement le vendeur lui dit :
– Si vous avez les moyens, j’ai dans l’arrière boutique une paire de chaussures en peau humaine. Je vous les amène…

Et le vendeur arrive avec ses chaussures en peau humaine, et il les fait essayer au client qui dit après les avoir mis à ses pieds :
– Waow ! C’est tout à fait ce qu’il me faut. Extra souples… Combien valent-elles ?
– 15.000 euros.
– Oh la la, c’est beaucoup trop cher pour moi. Vous n’avez vraiment rien dans le même cuir pour moins cher ?
– Si, en fait, j’ai le même modèle pour 15 euros, mais les chaussures sont noires…

Une dernière chance pour Rodney

C’est le jour de la remise des diplômes au Bedford Stuyvesant High School, un lycée de Harlem fréquenté uniquement par des noirs. Tous les gamins vont recevoir leur diplôme, exception faite de Rodney. C’est leur joueur de basket étoile, un véritable prodige. Il aurait eu une bourse dans n’importe quelle université américaine, y compris Harvard ou Stanford, si seulement il avait pu décrocher son diplôme.

Alors que la cérémonie poursuit son cours, Rodney fait son apparition. A ce moment, TOUS les gamins se mettent à hurler à tue-tête :
« Donnez à Rodney une dernière chance, donnez à Rodney une dernière chance ! »

Le proviseur, bonne âme, dit :
« Bon, d’accord. Rodney, si tu arrives à répondre à la question suivante, je te donne ton diplôme. Combien font deux plus trois ? »

Rodney réfléchit un peu et dit :
« Huit. »

Le proviseur répond :
« Non, ça fait cinq. Je suis désolé Rodney, mais je ne peux pas te faire passer. »

Mais la foule repart de plus belle, à pleins poumons :
« Une dernière chance pour Rodney, une dernière chance pour Rodney ! »

Le proviseur dit alors :
« Bon, d’accord. Rodney, si tu arrives à répondre à la question suivante, je te donne ton diplôme. Combien font cinq moins un ? »

On voit des plis de concentration se former sur le front de Rodney qui finit par répondre :
« Deux. »

Le proviseur répond :
« Non, je suis désolé mais ça fait quatre. Je ne peux pas te donner ton diplôme. »

Et la foule de repartir encore plus fort, à s’en péter les cordes vocales :
« Une dernière chance pour Rodney , une dernière chance pour Rodney ! »

Le proviseur regarde Rodney et lui dit :
« Bon, d’accord, mais c’est VRAIMENT ta dernière chance. Si tu réponds correctement à la question suivante, je te donne ton diplôme. Combien font trois fois trois ? »

Rodney se creuse la cervelle et finit par répondre :
« Neuf. »

La foule observe un instant de silence, puis on entend un hurlement jaillir de toutes les gorges :
« Une dernière chance pour Rodney, une dernière chance pour Rodney ! »

Le boiteux et le bègue

Un boiteux et un bègue bavardent :
– Si tu tuuu tutu…tu savais comme c cc cc’est gênant de papa pas pouvoir sexe…s’exprimer comme tttt tout le mon monde…pffffff !
– Ben tu sais, chacun son handicap. Regarde, moi par exemple, j’ai un pied plus court que l’autre, alors je boite. Et dans la rue, tout le monde me regarde du coin de l’oeil.
– Ah ben tata t’as raison là…mais momo mmmoi je connaît uuun truc ppp p pour plus boiboi boiter.
– C’est vrai ça ? si tu me le dis, moi j’te dirai un truc pour plus bégayer.
– Ben é é écoute…c’est simple. tutu tu marches au bobo bord du trotro trottoir en mettant un un un pied susur le trotro trottoir, et un un pied dans le caca caniveau.
– Formidable ton truc…j’y avais pas pensé…vraiment t’est un pote toi !
– Et tt toi tonton ton truc pour plus bébé bégayer ?
– C’est simple aussi : tu fermes ta gueule !

Le terrible lendemain de fiesta

Un jour c’est un type qui a fait la fiesta toute la nuit.

Il se réveille le matin et il a un mal de tête incroyable. La migraine qui tue. Il ouvre les yeux et il voit une espèce de grosse Laurence, pas belle, horrible, un cageot qui a pourri au soleil, tant elle est horrible et elle a des traces de sperme sur le coin de la bouche.

Le mec horrifié se frotte les yeux en se demandant ce qu’il avait bien pu faire dans la nuit. Il veut sortir de son lit et il s’aperçoit que ça glisse. Il lève de drap et il voit que le lit est plein de merde.

Le type encore plus horrifié se demande ce qu’il a bien pu faire dans la nuit. Il se lève et se casse la gueule dans une énorme flaque de gerbe. Et en se relevant il se demande encore ce qu’il a bien pu faire parce que ça devient affreux.

Il entre dans la salle de bain, se frotte les cheveux et il se rend compte qu’ils sont gluant. Il allume la lumière et il voit qu’il a plein de morve dans les cheveux. Puis il se regarde dans le miroir et il voit un fil blanc qui dépasse de sa lèvre.

Alors à voix basse, il dit :
« Pourvu que ce soit un sachet de thé… »