Humour noir
La blague du figuier maudit
Après plusieurs années d’un mariage sans histoire, un notable provençal rentre chez lui un beau jour et trouve sa femme pendue à la branche du figuier, dans leur jardin. C’est la consternation dans le village.
Le temps passe et notre homme décide de se remarier. Sa deuxième épouse est charmante et le second ménage semble parfaitement heureux. Un soir pourtant, le jeune marié rentre chez lui et trouve dans le jardin, à la même branche du même figuier, sa deuxième épouse pendue elle aussi, morte. On commence à jaser dans le village.
L’homme est très malheureux, il parle de malédiction. Mais le temps adoucit les blessures et par un beau jour de printemps notre amoureux chronique convole en justes noces pour la troisième fois. La mariée est charmante, elle aussi, mais le malheureux la retrouve elle aussi pendue, quelques jours plus tard.
Fou de douleur, celui qui n’en finit pas de porter le deuil fait alors venir le curé du village pour exorciser l’arbre maudit, et prend même la décision de le faire abattre. Le jour de l’étrange cérémonie, tous ses proches sont là. Quand l’arbre s’effondre et avant qu’on ne le brûle, un des amis du veuf se précipite vers lui.
– Dis-moi, lui glisse-t-il à l’oreille, tu pourrais pas m’avoir une bouture ?
Le racisme systémique
Un Noir entre dans un bar pour boire un verre, mais le patron l’accueille par un vigoureux : « Alors, Boule-de-neige, qu’est-ce que ça sera ? »
– Qui vous a donné le droit de m’appeler ainsi ? proteste le Noir, outré.
– Allez, Boule-de-neige, te mets pas en rogne ! fait le patron avec un gros rire gras.
Furieux, le Noir quitte le bar et se rend au commissariat le plus proche, bien décidé à déposer une plainte contre le racisme du tenancier.
Il pousse la porte du poste de police et s’avance vers le planton.
– Monsieur l’agent, je viens déposer une plainte !
– D’accord, fait le flic. Qu’est-ce qui s’est passé, Boule-de-neige ?
La blague du bourreau puni
Le roi, furieux, convoque son bourreau : ce matin, il a complètement raté sa décapitation et a été obligé de s’y reprendre à cinq fois pour couper la tête du condamné. La reine n’a pas apprécié…
Pendant près d’un quart d’heure, le bourreau se fait passer un terrible savon, puis il sort de la salle du trône la tête basse.
– Alors ? lui demande son aide.
Le bourreau ne répond pas. Sans un mot, il va jusqu’au gibet, baisse la braguette d’un pendu et lui fait une pipe. Puis il referme sa braguette et s’avance vers un second pendu.
– Mais qu’est-ce que tu fais ? s’écrie son aide, stupéfait.
– Le roi m’a puni, répond tristement le bourreau. Suce-pendu pour une semaine !
Le petit élève pas noir
Dans une école, tous les élèves sont blancs sauf un petit garçon. Tout le monde se moque de lui et il est très malheureux. Il se confie à son père qui lui dit :
– Ne t’en fais pas. Je vais te donner un truc pour que les autres te fichent la paix.
Et le lendemain, le petit garçon arrive à l’école, la tête haute. Quand un de ses camarades lui fait une remarque sur la couleur de sa peau, il réplique :
– Non, je ne suis pas noir. C’est un très gros grain de beauté.
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